Isn't it lovely, all alone? ❅ PENNY

Âge et date de naissance ✈ naissant un 29 février, sa fête ne vient qu’au quatre ans. C’est sans doute pour renforcer ce fait qu'elle ne vieillit jamais assez vite à son avis.  ; Nationalité ✈ purement américaine, bien qu’elle ait des souches anglaises si on remonte loin avant la Révolution. ; Lieu de résidence avant le crash ✈ une chambre universitaire en plein campus d’Harvard, rien qu’à toi, gracieuseté de papa. ; Situation familiale avant le crash ✈ On l’entoure, on l’aime, pourtant on l’étouffe en souhaitant la garder dans le moule familial.  ; Signes particuliers ✈ Ses oreilles sont percées à plusieurs reprises, seule déformations acceptée par ses parents qui ne veulent pas voir son corps marqué pour le restant de ses jours.  ; Groupe ✈ omega ; lieu du crash ✈ #teamNord ; Avatar ✈ natalia dyer.

La main qui bouge, doucement, comme une vague alors que son visage est collé au plastique de la voiture. Au dehors, sa main se laisse aller dans le vent, la musique qui joue, elle qui chante tue-tête. Il a la clope pendue à la levre inférieure, mais il sourit, le dealer. Peut-être que la situation aurait été différente si elle avait su au départ quelle était sa vérité. Ou peut-être pas. On dit souvent que l'amour rend fou. Aveugle aussi. C'était ce que Penny était quand Ray Wardwell apparaissait dans son sillage. Il représentait tout ce qu'elle avait toujours souhaité en son for intérieur; la liberté, l'envie, l'interdit. Non, si avait été à refaire par le passé, si elle en avait le pouvoir, la brunette aurait reproduit les mêmes actions, les unes après les autres.


La vie d'une enfant qui a toujours eu tout ce qu'elle souhaitait, mais qui n'en voulait pas. Penny porte le nom de nulle autre qu'un président américain, elle a toujours eu cette pression à bien paraître pour y faire honneur. On l'éleva comme une élite, on lui montra les bonnes manières, on lui donna absolument tout ce qu'elle avait le malheur de demander. Jusqu'à ce qu'elle atteigne l'âge de quinze ans, elle en profitait, Penny. Une poupée grandeur nature, un iPhone dernier cri, un voyage à Disney trois fois l'an... C'était facile pour elle, qui n'avait pas connu un non de sa sainte vie. Après, ça a été plus difficile pour elle, en voyant le monde actuel, la guerre en Afghanistan, l'un  de ses frères envoyé qui perdit la vie; sa meilleure amie du lycée qui développe un cancer du cerveau... La vie n'était pas facile, pour la majorité des gens et bien trop empathique aux autres, Penny décida qu'elle ne voulait plus l'argent, ni la gloire. Elle voulait sa vie à elle, commença à travailler dans une boutique de vêtement pour recevoir un peu d'Argent de poches pour ses activités. La belle qui souhaite la liberté, elle l'obtiendra en grande majorité quand elle fut acceptée à l'université Columbia, à New York. Elle a détester devoir se servir de son nom, devoir accepter l'argent de son père pour devoir entrer dans cette université dites de l'Ivy League américaine. À chaque fois que Penny souhaitait s'évader, une parcelle de sa vie familiale revenait au galop pour lui rappeler qu'elle était une Clinton. C'était un moyen de quitter le nid, de pouvoir s'établir à New York comme elle le rêvait depuis toute petite. Ce fut la dernière fois qu'elle demanda quelque chose à ses parents, la dernière étape pour qu'elle puisse prendre son envol. Dans cette université, elle se ferait connaître par ses talents, ses notes et son intelligence avant son nom. Un an et demi après son arrivée à New York, elle fit la rencontre de Ray Wardwell, alors qu'elle sortait dans un bar. Évidemment, elle ne pouvait pas consommer d'alcool vu son âge, mais ça ne l'empêchait pas d'avoir du plaisir avec des amies. Elle eut le coup de foudre quand il la percuta et qu'elle renversa une partie de sa bière au sol. Il est encore difficile de comprendre aujourd'hui comment leur relation évolua aussi vite, alors qu'ils n'avaient rien en commun. Un passé différent. une éducation opposée, un avenir pourtant impossible. Elle se fichait de savoir quel job il faisait réellement, ce qu'elle retenait c'était sa douceur qu'il avait qu'en sa compagnie, cet amour qu'il lui offrait lui aussi. Cela pris des mois avant que Ray soit seulement prononcé dans la famille Clinton. Au départ, ses parents se contentèrent de le rabaisser puisqu'il n'était pas toujours présent quand elle en avait besoin le plus. Elle se garda bien d'éviter de leur raconter les cambriolages qu'elle subissait à même l'université, qu'elle ne pouvait pas expliquer. Son père, quant à lui effectua des recherches de son côté, sans qu'elle n'en connaisse l'existence. Il voulait bien garder sa fille dans le doute, mais il menaça ouvertement Ray. Ils allaient habiter ensemble, ils emménageraient dans un appartement près de l'université pour pouvoir passer plus de temps ensemble. Pourtant, d'un jour à l'autre, il arrêta de lui répondre au téléphone, évita ses textos, comme si elle n'avait jamais existée. Elle s'arma de courage pour affronter Ray une fois pour toute. Il agissait comme si elle n'avait compté, que tout ça n'avait été qu'un jeu momentané. Le coeur brisé, elle retourna dans sa chambre universitaire pour pleurer pendant des jours. Ça lui pris des mois avant de s'en remettre, cinq pour être exact quand elle fit la rencontre d'Asher, qui arriva à point nommé. Bien que leur relation ne soit pas autant passionnée qu'avec Ray, Penny tente de se convaincre que l'amour qu'elle porte pour lui est vrai et que leur avenir sera bien plus propice à la formation d'une famille.

Sur l'île, Penny devra apprendre à jongler avec les deux amours de sa vie, mais surtout elle se découvrira. Elle deviendra plus courageuse, moins naïve, se forgera un caractère qu'il est nécessaire d'avoir quand on débarque sur une île déserte pendant un temps indéterminé.