INVASION INATTENDUE (Ariadne et Charlie)

Deux survivantes de la plage Nord, Charlie et Ariadne, étaient au bord des rives du fleuve, précieuse source d'eau potable. Elles discutaient, insouciantes, tout en remplissant des bouteilles vides afin de les ramener à leurs compagnons d'infortune. Elles avaient presque terminé leur tâche lorsqu'un drôle de bourdonnement retentit à leurs oreilles : bientôt, elles virent arriver des dizaines d'insectes ressemblant à des abeilles mais à la taille beaucoup plus impressionnantes et dont la couleur semblait briller, comme s'ils avaient été trempés dans la peinture fluorescente.

Très vite, les deux femmes comprirent que si elles ne voulaient pas être dévorées de piqûres par ces insectes agressifs, elles allaient devoir prendre une décision : s'enfuir mais presque le risque d'être poursuivies par l'essaim, ou trouver une solution pour se débarrasser de ces drôles de bestioles ?

• Il s'agit d'un sujet commun fermé pour @Ariadne Phelps et @Charlie Parkerlane. Merci de vous mettre d'accord entre vous pour savoir qui postera en premier.

• N'oubliez tout de même pas de poster de façon régulière dans le sujet jusqu'à sa fermeture afin que le sujet ne se retrouve pas bloqué   Bon jeu !

invasion inattendue

« ft. @Charlie Parkerlane »

Depuis le crash, tu n’as pas vraiment pris la peine de t’arrêter une minute. Tu essayes de trouver constamment un moyen d’aider sur le campement de fortune, à moitié parce que c’est dans ta nature et que tu le souhaites sincèrement, à moitié parce que tu ne tiens pas en place et veux désespérément te concentrer sur autre chose que les jours qui défilent sans aucun signe de la queue de l’appareil, sans aucun signe de Theo. La tâche du moment c’est d’aller chercher de l’eau, tu t’es de suite proposée quand on a demandé des volontaires, tu as déjà fait l’aller-retour plusieurs fois de toute façon.
Aussitôt ta partenaire du jour chargée, vous ne tardez pas à vous mettre en route sans échanger plus qu’un hochement de tête pour tout acquiescement. Tu ne connais pas vraiment la jeune femme, tu l’as bien entendu déjà aperçue à plusieurs reprises sur la plage, mais ça s’arrête-là, elle te paraît plus du genre solitaire et avare en paroles qu’autre chose. Pas de souci, ça peut te convenir aussi. C’est donc relativement dans le silence que vous effectuez votre récolte, bouteille après bouteille votre pactole augmente rapidement ; au moins personne ne pourra douter de votre efficacité.
Accroupie au bord de l’eau, tu t’arrêtes un instant pour essuyer d’un revers de la main la sueur sur ton front. « Le jour ne va pas tarder à tomber. On ferait mieux de ne pas tarder… » Tu entends Charlie commenter et tu n’as pas besoin de lever les yeux vers le ciel pour savoir qu’elle a raison. Tu lui réponds en fermant la bouteille que tu tiens dans la main. « Oui, je termine de remplir la dernière et on va pouvoir y aller. » Sans tarder tu executes la tâche, mais tu as à peine le temps de mettre la bouteille dans ton sac, pas encore relevée, que la brune attire ton attention sur un bruit approchant puis en suivant son regard sur un essai d’abeilles qui n’a rien de normal à en croire et la lumière fluorescente qui s’en dégage et leur taille. Mais qu’est-ce que ?!
Ni une ni deux te voilà sur tes deux pieds, immobile, et toutes les roues de ton cerveau en train de s’affoler. « Ok… alors surtout pas de gestes brusques. » Tu essayes de te rappeler ce qu’il faut faire dans cette situation - pas que tu aies été préparée à cette situation précisément mais des abeilles ce sont des abeilles, non ? Allez allez Ari, on reste calme, tu es une professionnelle. « Est-ce que tu peux reculer lentement vers moi ? » Tu jettes un coup d’oeil sur les environs afin d’évaluer au mieux la situation tout en ne quittant pas des yeux trop longtemps la progression des bestioles. Habituellement, si elles se révélaient agressives il faudrait courir pour se mettre à l’abri, le problème c’est qu’il n’y a pas d’abri connu dans les parages et que la situation n’a rien de classique. « Surtout, il ne faut pas les laisser nous tournoyer autour. Tant qu’elles gardent leur distance ça devrait aller… » Dieu seul sait si ces abeilles n’ont pas une vitesse aussi anormale que leur apparence, elles pourraient fondre sur vous en un rien de temps. « Au moins le temps qu’on trouve quoi faire. »