Leave me to dream - Gabriel Pelletier

Prénom et Nom ✈ Gabriel Pelletier anciennement Gaspard Masson ; Âge et date de naissance ✈ 9 ans né le 27 août 2009, en vérité son anniversaire est le 22 juillet ; Nationalité ✈ Canadien  ; Lieu de résidence avant le crash ✈ Washington D.C. ; Situation familiale avant le crash ✈ Petit dernier d'une fratrie de trois enfants, il avait un frère de 16 ans et une sœur de 12 ans. Toute la famille était dans l'avion lors du crash. Gabriel est l'unique survivant. ; Signes particuliers ✈ Il souffre d'une perte d'audition soudaine à l'oreille gauche suite au crash.  ;  Armes possédées ✈ Aucune, ce n'est qu'un enfant. ; Groupe ✈ omega ; lieu du crash ✈ Au nord de l'île, échoué sur la plage.  ; Avatar ✈ Jacob Tremblay

Dans la famille Masson il y a le père, un flic parmi tant d'autres à Washington D.C. qui, bien que peu présent à la maison donne une grande importance à sa famille. Ensuite il y a la mère, assistante juridique dans une boîte privée qui travaille à mi-temps pour compenser l'absence de son conjoint dans l'éducation de leurs enfants. L'aîné quant à lui, du haut de ses seize ans vit une adolescence de rébellion. La cadette, grande sportive hyperactive n'a de cesse de courir à droite et à gauche. Toujours quelque chose à faire, rarement disponible. Et puis il y a Gaga. Lui c'est le petit dernier. La surprise. L'enfant qui n'était pas prévu mais que le couple a accueilli avec amour.

Gaspard est un enfant plutôt débrouillard bien qu'encore très dépendant de ses parents. Son truc à lui c'est les maquettes. Il peut passer des heures, enfermé dans sa chambre, à bricoler et assembler des bouts de bois et plastiques en tout genre. L'école est un concept bien secondaire à ses yeux. Calme et réfléchi, il s'assure de faire le minimum syndical pour ne pas s'attirer les foudres de ses parents et professeurs. De toute façon ces derniers ont déjà assez à faire avec son frère et sa sœur alors, il poursuit une petite existence tranquille, les épaules exemptées de toutes responsabilités.


Cela faisait plusieurs semaines que ce drôle de jeu avait débuté. Et voilà que le petit dernier de la fratrie Masson commençait à se lasser. Ce n'était plus amusant mais alors plus du tout. Son lit lui manquait. Son prénom aussi. Car si l'enfant avait conservé son surnom Gaga il était triste d'avoir dû abandonner Gaspard. Et il avait suffit d'une colère de sa part pour que son père, mis à rude épreuve étant donné la situation actuelle de sa famille, ne craque pour de bon. Il s'était levé d'un bon, faisant trembler les verres sur la table, un regard noir traversant ses yeux. « J'en ai assez Gabriel de tes gamineries. — Je m'appelle Gaspard! — Stop! Pense à ton frère! Pense à ta sœur! Pense à ta mère! S'ils leur arrivent quelque chose ce sera de ta faute! Tu veux qu'ils meurent c'est ça? — Calme toi je t'en prie. Ce n'est qu'un enfant, il ne comprend pas... — Il comprend très bien! C'est loin d'être le dernier des imbéciles ton fils! — Gaspard! Gaspard! commença à hurler l'enfant en se bouchant les oreilles — La ferme! Gaspard est mort! » S'écria l'homme à bout tout en secouant son fils par les épaules. Ses mots venaient définitivement de dépasser ses pensées, ce qui lui fit lâcher brusquement les vêtements de l'enfant. Il croisa le regard de sa femme, celui de ses deux autres enfants terrifiés par son attitude, puis s'empara du plus jeune entre ses bras. « Je suis désolé Ga...spard. J'ai tellement peur de vous perdre que je dis n'importe quoi. Je suis désolé mon garçon. »

Emmanuel était loin d'être un père parfait, impulsif, impatient, exigeant, il était cependant impossible de nier l'amour hors norme qu'il portait à ses trois enfants. Il aurait pu mourir mille fois pour chacun d'eux et ce sacrifice était encore plus véritable depuis sa dernière affaire qui avait mal tournée. C'était pourtant une enquête comme une autre qui avait débutée au sein du commissariat de Georgetown. La suspicion de la présence d'un groupe terroriste dans la capitale américaine. De la surveillance, des recherches rien de bien passionnant. Sauf que lors d'une perquisition il avait été appelé en renfort. Il n'était pas censé travailler ce jour-là. Oui, il devait passer la journée avec ses enfants. Sauf qu'il s'est rendu sur les lieux du massacre. Il était seul. Seul lorsqu'il a découvert des cadavres en uniforme. Seul lorsqu'il s'est retrouvé face à l'un des terroristes et qu'il a choisi de l'interpeller plutôt que de l'abattre. Il pensait avoir agi comme il le devait jusqu'à ce que la colère du commissariat s'abatte sur ses épaules. Laisser la vie sauve à un assassin de flics. S'occuper de stopper l'hémorragie d'une balle logée dans le bras de ce dernier plutôt que de tenter de sauver ses collègues. Un traître. Ses supérieurs avaient beau lui répéter que c'était les circonstances qui provoquaient cette vague d'indignation, Emmanuel ne comprenait pas. Il avait fait son job. D'ailleurs dans le rapport ses supérieurs ne lui reprochaient rien.

Il ne fallut qu'une petite semaine avant que la colère ne s'ébruite jusqu'aux oreilles d'un gang d’extrême droite. Les circonstances parfaites. Un flic qui sauve des terroristes. Car oui, c'est le résumé qui avait été fait de la situation. Tenter de se défendre en clamant la vérité était une mission perdue d'avance. C'est ainsi que les menaces débutèrent. De s'en prendre à lui, sa femme, ses enfants, de le tuer aussi. C’est sa femme qui décida de réagir, prenant très au sérieux les paroles de ces hommes.

« Ce n'est plus possible. Emmanuel ne veut rien dire mais lui aussi a peur. Nous avons besoin de votre aide. — Écoutez Madame Masson, je prends très au sérieux vos inquiétudes et si ce que vous me racontez est vrai nous ne pouvons vous laisser sans protection. Cette affaire prend une tournure et des proportions que nous n'aurions pu anticiper. Ce que je vous propose c'est que nous montions une petite équipe qui sera en charge d'enquêter sur ces personnes. — Je suis désolée de vous interrompre. Sincèrement. Mais comme il en retourne de la sécurité de mes enfants, je vais être très franche avec vous. Nous pensons avec Emmanuel que ce sont des membres du commissariat qui ont fait ébruiter les rumeurs. Nous n'avons plus confiance en la police. — C'est fâcheux effectivement. Je ne peux prendre en compte de simples accusations sans preuves. Mais je vais contacter le département de la justice pour voir si une protection des témoins pourrait être mise en place. Je ne vous promets rien, surtout concernant votre avenir à Washington D.C. Il n'est pas rare que le gouvernement préfère expatrier ses citoyens en danger, question d'organisation et de coûts...»

C'est ainsi que la famille Masson, ou plutôt la famille Pelletier embarqua un certain 10 novembre 2018 à bord du vol 310 en direction de Melbourne. Une nouvelle identité. Une nouvelle vie. Loin du danger. Sauf qu'ils n'arrivèrent jamais à destination et que de la petite famille seul le plus jeune survécu au crash.


Ce sont les yeux d'un petit garçon orphelin et devenu sourd d'une oreille qui s'ouvrent sur la plage nord de l'île. Les vagues le frappent avec un rythme soutenu, mélangeant ses cheveux au sable. Gabriel ne sait pas nager, alors il faut croire à un miracle que l'avion n'est pas fini à l'eau, dans ces circonstances il n'aurait eu aucune chance. Comme si les vagues avaient recueilli cet enfant innocent et l'avaient bercé, le gardant sur la terre ferme à la limite de la mort. Sa famille n'est plus, il est livré à lui-même, avec une nouvelle identité qu'il s'efforce de conserver, entouré d'inconnus. Seul, il ne l'est pas exactement car il y a cette femme, la super-héroïne décrite par ses parents qui finit par le voir à l'autre bout de la plage. A partir de cet instant, Alexa est la seule personne en qui il peut avoir confiance. Une mère de substitution. Gabriel est particulièrement sujet aux cauchemars depuis le crash, il n'a de cesse de voir sa famille périr dans les flammes. Ses nuits sont rarement paisibles. Les journées aussi, effrayé par ce lieu sauvage où il a atterri par erreur, finissant par les trouver de plus en plus longues au fil des jours. Peut-il seulement avoir l'espoir qu'il retrouvera un vrai lit et son doudou fétiche un jour?

Le pauvre, si jeune et déjà tant de traumatismes... J'ai beaucoup aimé lire ta présentation, et je l'ai déjà dis mais j'adore ton choix d'avatar! un seul détail, l'avant de l'avion s'est écrasé sur la plage, pas dans l'océan. aussi, comme dis dans la cb, si alexa ne réapparait pas, je prendrai la place du parent de substitution avec mon dc!! quoi qu'il en soit, bienvenue parmi les omegas de la plage nord!.

Tu fais maintenant officiellement partie des passagers du vol 310. Malheureusement, comme tu le sais, ton vol n'arrivera jamais à destination et tu vas donc te retrouver sur une île déserte, au milieu d'autres passagers aussi perdus que toi.

Pour survivre, rien de mieux que de nouer des liens avec les autres survivants : n'hésite pas à créer ton journal de bord et construire ton abri sur la plage.

Tu fais partie des passagers de l'avant de l'appareil : pour faire tes premiers pas sur l'île, rendez-vous sur la plage nord. Tu pourras y décrire ta réaction en apprenant ce qui est arrivé à ton avion et demander de l'aide aux autres passagers si tu es blessé.

Enfin, n'hésite pas à rejoindre les autres passagers dans le flood, lieu où tu pourras discuter ou établir des théories folles sur l'île. Tout le monde sera ravi de t'accueillir ! En cas de question ou de problème, tu peux également contacter un membre du staff par message privé, il te guidera et répondra à tes questions.

Il me reste à présent à te souhaiter un très bon jeu sur SOS... et te dire bon courage pour ce qui t'attend