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- The WaveMaître du jeu
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INSCRIT(E) LE : 03/10/2018
ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Jeu 8 Nov - 17:55
Sink or Swim
« Survivre au crash ? Ce n'est que le début de votre histoire... »
Certains se souviennent de la moindre seconde de la brutale chute libre de l'appareil. Ils se souviennent de l'instant de terreur brute qui a suivi la chute des masques à oxygène des compartiments placés au dessus des passagers. D'autres se souviennent de l'instant où l'appareil s'est éventré, se séparant en deux en plein ciel, ils n’oublieront jamais les hurlements des passagers aspirés en dehors de la carlingue lorsque la tôle s'est déchirée. Certains auront tout oubliés pour se réveiller parmi les débris fumants de l'avion sur une plage de sable blanc, miraculeusement vivants mais pourtant blessés. Certains découvriront avec horreur qu'ils sont encore prisonniers de la carlingue, encerclés par la fumée et les morts. Et vous ? Où vous réveillez-vous ? Quel sera votre première réflexe ? Votre premier instinct ? Essayerez-vous de sauver vos affaires ? Vos voisins de cabine ? Resterez-vous insensible aux cris, aux pleurs de vos compagnons d’infortune ?
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- InvitéInvité
Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Jeu 15 Nov - 22:55
Pas le temps d'admirer le paysage, cependant : autour d'elle, le chaos total. De la fumée noire enveloppait la plage et au-delà, et ce qui restait de l'avion n'était désormais plus qu'une prison pour les nombreux autres passagers qui avaient survécus au crash. Alors que certains tentaient désespérément de s'éloigner de la carlingue, June s'en approcha en titubant. Elle tomba à moitié avant de retrouver son équilibre, et de cracher tout le sang qu'elle avait dans la bouche. Sa lèvre devait être bien coupée. Partiellement étourdie par les cris et l'odeur des flammes, elle chercha autour d'elle de l'aide, avant de s'adresser à l'aveugle aux survivants autour d'elle. ❝ Hé, y'a encore... Y'a encore du monde là-dedans ! ❞ dit-elle en désignant la carlingue. Devait-elle y aller, s'occuper des gens autour d'elle, ou tout simplement attendre que ses vertiges passent et secourir les autres passagers plus tard ?
- Ozzy NewlingPassager avant de l'avion
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INSCRIT(E) LE : 10/11/2018
CRÉDITS : avatar ✣ prométhée, gif signa. ✣ .gasoline
PRÉFÉRENCE EN RP : Je m'adapte à mon partenaire.
ACTIVITÉ : Présent(e) et je réponds à mes rps rapidement.
AVATAR : CAITLIN STASEY
ÂGE : 28 ANS
MÉTIER : ARTISTE PHILANTHROPE
ÉTAT D'ESPRIT : BOUSCULÉE
Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Ven 16 Nov - 17:16
« To the lovers we left behind
The bad days, the good nights
In the great shipwreck of life
We all fall down. »
The bad days, the good nights
In the great shipwreck of life
We all fall down. »
En une courte seconde, tout son monde avait basculé.
Littéralement.
Un masque de sommeil couvrant sa vision, Whitney vécut la descente dans les ténèbres. Les bribes d'informations qu'elle avait récolté avant de sombrer dans l'inconscience formèrent un puzzle confus. Le brouhaha et la panique l'avaient tiré de son somme, juste à temps pour sentir l'appareil basculer vers le bas. Un courant froid la heurta de plein fouet, l’oxygène évacua ses poumons, elle ne saurait dire si il s'agissait de la peur ou de l'air s'engouffrant dans la carlingue. Paralysée par le choc, elle ne put joindre sa voix aux cris de terreur des autres passagers. Cris qui se soustrairent à son ouïe, incapable d'entendre quoi que ce soit d'autre que les battements de son cœur. La chute ne dura qu'un instant, un moment de chaos suspendu dans l'air, irréel. La réalité ne la frappait pas encore. L'impact fut plus bruyant que le désordre. Whitney sentit son corps se projeter vers l'avant. Restrainte par la ceinture piégeant sa taille, seulement son torse répondit à l'élan. Sa dernière pensée lorsque sa tête heurta le siège de devant sombra avec elle : Joshua !
Le réveil fut plus douloureux que le choc. Cette fois-ci, c'est la chaleur et l'odeur nauséabonde qui la réveillèrent. Un sifflement aigu obstruait son ouïe, le masque la protégeait toujours du malheureux spectacle, et sa bouche avait un goût de sang. Une douleur vive au crâne retarda sa prise totale de conscience et même si elle ne pouvait rien voir, elle pouvait sentir le monde tourner sous ses pieds. Quand elle fut en état de bouger, son premier réflexe fut de retirer le bout de tissu qui barrait sa vision, geste qu'elle regretta aussitôt. Elle se trouvait toujours dans son siège, en proie à la fumée d'un feu qu'elle n'arrivait pas à localiser mais qui pourrait les dévorer d'un instant à l'autre, si tant ils ne finissaient pas asphyxiés avant. Dite fumée bloquait sa vision, mais pas suffisamment pour masquer les dizaines de corps inanimés qui gisaient autour d'elle et l'odeur qui s'en dégageaient. Whitney sentit son cœur remonter le long de sa gorge et son corps se tendre en deux pour évacuer le contenu de son estomac à ses pieds. Son instinct lui hurlait de sortir d'ici, mais sa première pensée fut pour Joshua. Assis à côté d'elle dans l'avion, elle n'avait qu'à tourner la tête vers la droite pour voir le corps de son mari plié en deux, immobile. Son cœur manqua un battement, et un froid glacial lui traversa l'échine tandis qu'elle laissa échapper un long cri de terreur. « Joshua ! » hurla-t-elle en se libérant de sa ceinture pour se jeter vers son compagnon. Aidée par l'adrénaline, elle le redressa sur son siège et palpa son visage. Inconscient, ou mort, elle ne saurait dire, mais elle ne se posa pas la question. « Joshua, réveille-toi ! Joshua ! » Un épais filet de sang coulait sur son visage, partait du haut de son front. Je dois nous sortir de là, pensa Whitney, ignorant le sang qui coulait de son propre front, dans lequel se mêlait désormais ses larmes. Ignorant la douleur, elle se faufila hors de son siège, mais ne parvint pas à tirer Joshua hors du sien. Elle se jeta sur sa ceinture de sécurité, en vain. Cette dernière était bloquée. Tirant comme une hystérique, la panique redoubla. « Il nous faut de l'aide. Quelqu'un ? S'il vous plaît. » cria-t-elle, ignorant si elle était entendue. Ignorant si il restait seulement quelqu'un pour l'entendre. Un bruit sourd l'interrompit, et elle leva les yeux au ciel. Au dessus d'elle, un morceau de tôle menaçait de s'écraser sur eux. Malgré ses gémissements terrifiés, elle ne bougea pas. Elle ne laisserait pas Joshua. De plus belle, elle s'acharna sur la ceinture.
- Julian A. Flanery★ MEMBRE DU STAFF
Passager avant de l'avion - MESSAGES : 740
INSCRIT(E) LE : 26/09/2018
MULTICOMPTE(S) : samuel.
CRÉDITS : blossom
PRÉFÉRENCE EN RP : Je préfère les rps longs.
ACTIVITÉ : Présent(e) mais je suis assez lent(e) pour répondre à mes rps.
ÂGE : 36 ans.
MÉTIER : inspecteur à la brigade des mineurs, en cavale pour meurtre.
Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Ven 16 Nov - 19:14
Sink or Swim
« Forgive me, For I Have Sinned »
C’était vers elle que s’envolait chacune de tes pensées alors que tu tendais une liasse de billets verts pour payer le seul billet qui avait de l’importance en cet instant précis. Ton ticket pour un nouveau départ. Pour un ailleurs. Partir. Fuir. Te faire oublier. Tes pensées se brouillent. L’angoisse. La panique. Tu n’es pas sur de penser de façon correcte. Tu tentes de sourire alors que la jeune femme derrière le guichet pianote sur son écran. Le temps semble long. Si long. Tu doutes, la paranoïa te prenant soudain aux tripes. T’as l’impression que tous les regards sont braqués sur toi, l’impression qu’ils te reconnaissent tous, l’impression que les flics ne tarderont pas à débarquer pour te mettre la main dessus. Fuir est devenu ta seule option. Une putain d’obsession.
[…]
Tu ne parviens pas à dormir. La tète collée contre ton dossier, tu restes assis là, rongé par le stress. Avec cette putain de boule au ventre qui te file la gerbe. Tu sens le manque t’envahir. Tes pensées s’envolent vers elle. Vers cette demande en mariage que tu avais faite quelques mois plus tôt. Les préparatifs du mariage. Tu sais qu’elle devait recevoir sa robe d’ici quelques jours. Peut-être même était-ce aujourd’hui. Tu n’étais plus très sûr. Tout ce que tu savais c’est qu’elle n’aurait aucun usage de cette robe. Pas avec toi. Tu fermes les yeux, tes paupières devenant lourdes. Fatigue. Culpabilité. Mais son visage te hante. Leurs visages. Ta sœur. Ton père. Elle. Lui. Son sang qui se répand sur la moquette bleutée. Son sang qui gicle sur ton visage. Ce n’était pas la première fois que tu voyais autant de sang, et certainement pas la première fois que tu ôtais la vie. Mais cette fois, c’était différent. Tout était différent. Tes lèvres tremblent. Imperceptiblement. Et quand tu rouvres les yeux, tu peux sentir son regard sur toi. Une femme. Le regard perçant. Elle te dévisage. Et dans ses yeux, tu le devines. Elle sait. Tu n’es pas parano cette fois. Elle t’a reconnu. Elle te surveille. Comme si elle craignait que tu ne sortes une arme pour descendre tout le monde. Alors, tu soutiens son regard. Jusqu’à ce que ses yeux te donnent l’impression d’être une réflexion que tu ne supportes pas, une conscience refoulée. Alors, tu te lèves. Une hôtesse se hâte vers toi, te demande de te rasseoir. Une zone de turbulences qu’ils disent. Alors, tu t’en rends compte. L’avion subit quelques secousses. Pris par tes démons intérieurs, tu n’avais pas réalisé, ni les secousses, ni les regards inquiets. Tu souris poliment, prétexte une envie pressante. Sourire charmant et charmeur. Tu parviens à la convaincre. Elle te laisse passer. Quelques minutes. Tu promets de faire vite, de revenir t’asseoir bientôt. T’es doué pour faire des promesses en l’air. Tu l’as toujours été.
De nouvelles secousses. Plus fortes cette fois. Mais, tu continues de progresser vers l’avant de l’appareil. Jusqu’à ce que ta progression soit stoppée par un bagage projeté à tes pieds. Les lumières s’éteignent. Se rallument. L’avion s’agite de plus en plus. Des cris s’échappent. L’angoisse devient palpable.
[…]
L’eau dans tes poumons. L’eau. Les ténèbres. Tes bras s’agitent alors que l’oxygène vient à te manquer. Tes poumons ne sont plus qu’une immense masse brulante. Ta gorge est emplie de ce puissant liquide salée. Et tes yeux ne voient plus qu’une faible lueur, plusieurs mètres plus hauts. Tes bras s’agitent. Encore et encore alors que tu perds peu à peu conscience quant à la réalité. Tout semble n’être plus qu’un rêve paisible. Le calme et le silence, mêlés au froid des ténèbres qui t’entourent. Et soudain, l’air retrouve le chemin de tes poumons. Et le silence est remplacé par des hurlements de peur et de terreur. Des appels au secours. Les hurlements d’angoisse et d’agonie. Et le froid laisse place à la chaleur des flammes qui dépassent de la carcasse de… Tu te souviens soudain. L’avion.
Tu nages. Jusqu’à en perdre toutes tes forces, le peu qu’il te reste en tous cas. Tu t’approches du rivage alors qu’un filet rougeâtre te brouille la vue. Tu continues de nager, jusqu’à ce que ton corps entre en contact avec le sable compact au fond de l’eau. Jusqu’à ce que ta peau soit griffée par des morceaux de tôle au bord du rivage. A la force de tes bras, tu parviens à trainer ton corps sur le sable, toussant sèchement, sans savoir si c’est à cause de l’eau dans tes poumons ou de la fumée asphyxiante qui danse autour de toi. Tes paupières sont lourdes. Tellement lourdes. Tu peux sentir le sommeil t’envahir malgré les appels au secours. Malgré les voix criant des prénoms, priant pour retrouver des proches. Tu sens le sommeil venir te cueillir alors que tes forces t’abandonnent lentement. « Hé, y'a encore... Y'a encore du monde là-dedans ! » Les voix qui dansent autour de toi. Celle-ci plus proche que toute autre. Ton regard qui glisse autour de toi, qui cherche malgré toi. Alors, tu comprends. La carlingue de l’avion. Certains cris s’échapper de la carlingue en feu à quelques mètres de toi. Ton corps bascule sur le côté, se redresse à la force de tes bras. Tu sens ton corps tituber, comme si tu marchais pour la première fois, incertain mais déterminé. Tu marches. Vers les flammes. Vers la carlingue. Jusqu’à l’endroit où la tôle est arrachée, déchirée. Et soudain tu la vois. Une petite silhouette qui s’agite dans tous les sens, tel un moustique pris au piège d’un luminaire. « Il nous faut de l'aide. Quelqu'un ? S'il vous plaît. » Tu te retournes vers la jeune femme titubant encore sur la plage, celle dont la voix s’était élevée quelques secondes plus tôt. « Hey ! J’crois qu’un coup de main ne serait pas de trop là-dedans ! » Tu lâches ces quelques mots, sans vraiment chercher à savoir s’ils ont atteint leur cible, et t’entres. T’enjambes un cadavre, puis une valise, et un siège arraché au sol, et enfin t’es devant elle. Tu poses une main sur la sienne, celle qui s’agite contre la ceinture qui maintient son compagnon de voyage prisonnier. « Hey. On se calme et on respire, vous allez vous lever et sortir, moi je m'occupe de lui… » Tu cherches son regard. Pour encrer tes yeux dans les siens, dans l’espoir qu’un regard bienveillant pourrait la calmer. Et, à tâtons, tu cherches autour de toi. Un morceau de tôle. Un morceau de verre. N’importe quoi qui pourrait découper le tissu pour les libérer de cet enfer…
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Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Ven 16 Nov - 20:15
▽
“and we'll fall, together, into the darkness”
10 nov 2018 - all together
Il n’est pas habitué à autant d’obscurité, alors il se laisse couler. C’est bien, c’est calme là-dessous. C’est paisible et puis ça nettoie un peu cette horrible plaie sur son front dont le sang s’éloigne. Il n’a jamais été rassuré, dans l’eau, pourtant, à cet instant, il ne peut que trouver ça agréable. Il n’a plus peur de ce qui se passe après la vie et l’air qui diminue, n’a pas encore alerté son cerveau. Bientôt, il va suffoquer et quoi qu’il pense, son corps réagira. Ses muscles vont se crisper, ses yeux vont s’ouvrir et alors il se retrouvera de nouveau devant le pire.
Premier vol, première chute. Quand l’engin décolle, différentes sensations se réveillent en lui. Ses oreilles se bouchent, son ventre hurle au désespoir. Cette fois, il est coincé. Faux passeport dans la poche avant de son tee-shirt, Veer installé juste à ses côtés… Non, il est coincé. Plus de marche arrière, plus de possibilités, rien. Quand il va atterrir, un autre indien les attendra et les emmènera dans un lieu sûr. Ensuite, il choisira une arme et il devra se charger du reste. Lui et personne d'autre. Il aurait pu dire non, il aurait pu réagir, en fait, mais il a accepté sans broncher, sans verser la moindre larme, sans réfléchir. Le voilà désormais, assis dans un avion, le cœur vidé. Puis, tout change. La carcasse tremble, les secousses sont violentes et sa ceinture se détache. Il se cogne contre le siège devant, sent que son arcade est touchée et le sang lui arrive à la bouche. Veer, à côté, panique. Jai sent alors le monde ralentir. Puis, quelque chose le tire par l’arrière, un bruit énorme le terrorise. Il se passe quelque chose et ça, c’est simplement l’avion qui se brise. De ses yeux, il voit les passagers hurler, se faire emporter, tomber… Très vite, ils sont attirés par des forces lointaines et Jai contemple, sonné, ce qu’il ne peut contrôler. Son frère se met à murmurer quelques versets. Il prie Dieu, il lui demande de l’absoudre de ses péchés et de l’accepter. S’il meurt, il risque de mourir avec tellement de regret qu’il n’a pas d’autres choix que de demander au Miséricordieux de l’épargner. Jai l’écoute et si tout va vite, pour lui, tout est trop lent, car il sombre. Son siège est emporté, sauf qu’il sombre jusqu’à se retrouver dans l’eau, les bras flottant, les yeux fermés, le cœur lent.
Peut-être se serait-il débattu dans l’eau si quelqu’un ne l’avait pas tiré des néants. Rapidement, l’air s’engouffre en lui et réclame la vie. Cela le surprend tellement qu’il ouvre les yeux face aux ciels. Il ne sait pas nager, lui. Il ne sait pas, mais la personne qui le tient sait quoi faire et, alors que ses pieds touchent le fond, il se relève aussitôt. Tremblant, il ne se retourne même pas pour remercier celui ou celle qui est venu à son secours, non. Il regarde, plutôt, les débris dans l’eau, la fumée plus loin. Il observe le désastre, il se tourne lentement pour voir qu’une partie de l’avion est encore là, qu’il y a des morts partout. Ça pue la mort, en fait. Il pense automatique à ses lieux, près du Gange, où les corps brûlent avant d’être offert au fleuve. Comment une odeur peut-elle lui amener une image d’un lieu où il n’a jamais été ? Aucune idée. Tout ce qu’il sait, c’est que la carlingue, elle peut exploser à n’importe quel moment. « Il faut s’éloigner... » dit-il faiblement, essayant d’avancer dans l’eau pour rejoindre la plage. Qui peut l’entendre, dans son coin ? Personne, vraiment. « Ça peut exploser... » Tente-t-il de dire, sans que sa voix ne daigne être assez forte. C’est que son corps est faible. Et puis, avec son arcade blessée, le sang se remet à couler et il ne perçoit les choses que d’un œil. « Il faut s’éloign… » Trop tard, il tombe sur un cadavre et son regard tombe sur celui de Veer, les yeux grands ouverts, le visage crispé et le souffle coupé. Jai, alors, n’ose plus bouger. Il tremble davantage, n’arrive plus rien à prononcer et ne peut se détourner de ce frère qu’il a connu depuis toujours. Le choc le tétanise et si lui ne craint pas la mort, cela ne veut pas dire qu’il la souhaite pour les autres. Il se met alors à secouer le cadavre, mais c’est peine perdue. Oui, peine perdue…
- InvitéInvité
Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Dim 18 Nov - 16:33
(Plage nord)
ACTE I - LE CRASH
J'avais appris à marcher vite et c'était ce que j'étais en train de faire dans cet aéroport. À force je commençais à bien le connaitrez vu le nombre de fois où j'avais pris un avion. Je ne comptais même plus le nombre de voyages que j'avais fait et pourtant ils étaient encore là. Croyant être discret et pourtant je les ai bien reconnus dans ce petit café, habillé de noir, lunette de soleil alors qu'il fait froid dehors et surtout en train de me fixer. Je devinais qu'ils étaient là pour moi, encore des gommes de mains de mon père, mais pourquoi est-ce qu'il ne me laissait pas tranquille? Je prenais ma valise en venant tourner en rond dans l'aéroport, oui je cherchais à les fuirs, je ne voulais surtout pas qu'il sache où j'allais, ce serait beaucoup trop facile. Je me dirigeais vers la queue où je déposais ma valise alors que je surveillais toujours mes arrières. Cela faisait maintenant deux ans que je n'avais pas une vie tranquille, une vie qui ressemblait plutôt à un cauchemar. Enfin maintenant j'étais dans cet avion et heureusement ils ne m'avaient pas suivi, je m'enfonçais dans mon siège en soupirant. Je passais une main sur mon visage en regardant par le hublot, je n'en pouvais plus de cette vie cauchemardesque. Je rêvais juste d'une vie paisible, simple et là où personne ne chercherait à me tuer surtout. Je finissais par m'endormir alors que l'avion avait déjà décollé. J'espérais que ma prochaine destination allait être la bonne, en tout cas je croisais les doigts pour .
Malheureusement le sommeil ne dura pas longtemps. En quelques minutes des perturbations se faisaient ressentir et tout de suite je prenais peur, ce n'était pas normal. Et l'avion perdait de l'équilibre. Je m'accrochais à mon siège alors que la personne à côté de moi essayait de se tenir aussi, tous les deux paniqués. J'entends tous ses cris mais pas les miens, non au contraire mon souffle était coupé et je n'arrivais pas à le reprendre, trop de panique. Puis d'un coup plus rien, le trou noir. Je me réveille alors que de l'eau est en train de rentrer dans ma bouche, par réflexe je me mets à nager en essayant de me rappeler ce qui venait de se passer. L'avion qui a perdu de l'altitude et cette valise qui m'est tombé sur la tête ce qui explique cette perte de connaissance. Mais maintenant je devais rejoindre la mer le plus vite possible alors qu'il y a des décombres un peu partout autour de moi. Au bout de plusieurs minutes je rejoignais enfin la plage avec beaucoup de difficulté, j'étais tellement épuisé mais j'arrivais à me lever alors que j'avais la tête qui tournait encore et encore. Je n'arrivais pas à réaliser ce qui venait de se passer. Je titube sans savoir où allé et encore moins quoi faire alors que j'entends encore tous ses cris de panique, il y a des corps partout autour de moi, je devrais paniquer mais malheureusement pour moi j'en ai déjà vu même si ça m'effraie toujours autant. Puis je vois cet homme (Jai Umapathy) en train de secouer un cadavre alors que la carlingue de l'avion n'est pas loin, c'est encore pus dangereux de rester si proche des flammes. Je me dirige vers lui en venant lui attraper les mains. "Il est mort... Il faut s'éloigner d'ici..." C'était surement l'adrénaline qui prenait le dessus alors que je ne me rendais même pas compte que j'avais une entaille sur les mains et surtout une belle au front où du sang s'écoulait le long de ma joue. Il fallait aider le plus de monde possible pendant que l'adrénaline était encore présente.
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Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Dim 18 Nov - 22:15
Après s'être levé aux aurores, l'Australien avait fini par sombrer dans un sommeil réparateur peu après avoir franchi la côte ouest des Etats-Unis. La collation avait été vite envoyée au fond de son estomac et le soldat avait comaté devant un film de piètre qualité avant de rejoindre les bras de Morphée, espérant ainsi écourter au plus vite son voyage. Quelques secousses, puis quelques cris étouffés de passagers surpris par les turbulences le réveille et Jack lance un regard interrogateur mais endormi vers l'une des hôtesses qui remontait la rangée de la section économique, vérifiant que les gens avaient bien attaché leurs ceintures. Il obéit docilement et sans un mot à l'ordre de la jeune femme, tandis qu'une nouvelle turbulence, plus sérieuse cette fois, la fait chuter à terre. Hartmann déboucle sa ceinture dans l'espoir de l'aider à se relever tandis que la voix de la chef de cabine se fait entendre, le rappelant une nouvelle fois à l'ordre. Le soldat se rattache, reboucle et serre sa ceinture au maximum. Ses mains se crispent sur les accoudoirs et l'idée lui vient de lire une dernière fois les consignes de sécurité. Son instinct semble essayer de le convaincre que quelque chose ne va pas et que ces quelques turbulences passagères, comme l'indique le pilote dans une annonce, semblent être quelque chose de plus sérieux. Lorsque les masques à oxygène tombent, il se surprend à commencer une prière, lui qui d'ordinaire est quelqu'un d'assez rationnel. Jack ne prête même plus attention aux gens qui l'entoure et ne pense qu'à lui, et à la fin qui semble imminente. Complètement désorienté, il ne saurait même plus dire si l'avion monte ou descend, ou s'il a la tête à l'envers, l'esprit embrumé par l'oxygène pur délivré dans ses poumons.Une valise, mal arrimée dans son compartiment s'échappe et le heurte au visage, rendant le soldat inconscient. Après tout, c'était peut-être de mourir dans son sommeil...
Jack reprend difficilement conscience quelques minutes, peut-être quelques heures plus tard. A peine ouvre-t-il difficilement un œil qu'une violente migraine l'assaille, plus douloureuse que sa pire gueule de bois. La tête penchée sur le côté, il se rend compte qu'il a survécu dans une partie de l'appareil légèrement inclinée sur son flanc. C'est un vrai miracle, pense-t-il, et peut-être que sa prière de débutant y est pour quelque chose. Hartmann porte une main à son visage et sent le contact d'un liquide poisseux et chaud. Du sang. Il remonte la coulure jusqu'à une entaille assez profonde, barrant son front et son arcade sourcillère, empêchant son œil gauche de s'ouvrir entièrement. L'Australien se déboucle d'une main hasardeuse et tombe lourdement sur le sol de l'appareil. Il lui faut quelques secondes pour retrouver entièrement ses esprits avant de se relever difficilement, vacillant. Au fond de lui, son instinct et ses réflexes acquis au cours de longues années de carrière refont surface. Tout d'abord, vérifier qu'il ne soit pas blessé et Jack passe ses mains sur son corps, scrutant chaque partie de celle-ci. Ensuite, chercher une issue et aider ceux qu'il peut sur son passage. A cette heure, aucun héroïsme inutile, surtout que la carlingue enfumée lui donne juste envie de prendre ses jambes à son cou. Il relève les yeux vers ses camarades de travée et n'a pas besoin d'un long examen pour déterminer qu'ils sont morts, transpercés par une partie métallique de l'appareil. Trébuchant sur une valise, il s'élance vers l'arrière de l'avion, d'où provient une lumière éblouissante. Des formes se distinguent au loin dans la fumée. Il se hasarde à appeler quelqu'un, sans qu'il ne parvienne à sortir le moindre son de sa bouche … Le fait de penser qu'il soit devenu aphone le fait légèrement paniquer, avant de tousser de nombreuses fois et de réessayer. « Est-ce que quelqu'un m'entend? » essaie-t-il avant de remonter l'avion à la recherche d'autres survivants. Une odeur de chair et de mort envahit son odorat, le faisant vomir avant de poursuivre sa route parmi les décombres.
Jack reprend difficilement conscience quelques minutes, peut-être quelques heures plus tard. A peine ouvre-t-il difficilement un œil qu'une violente migraine l'assaille, plus douloureuse que sa pire gueule de bois. La tête penchée sur le côté, il se rend compte qu'il a survécu dans une partie de l'appareil légèrement inclinée sur son flanc. C'est un vrai miracle, pense-t-il, et peut-être que sa prière de débutant y est pour quelque chose. Hartmann porte une main à son visage et sent le contact d'un liquide poisseux et chaud. Du sang. Il remonte la coulure jusqu'à une entaille assez profonde, barrant son front et son arcade sourcillère, empêchant son œil gauche de s'ouvrir entièrement. L'Australien se déboucle d'une main hasardeuse et tombe lourdement sur le sol de l'appareil. Il lui faut quelques secondes pour retrouver entièrement ses esprits avant de se relever difficilement, vacillant. Au fond de lui, son instinct et ses réflexes acquis au cours de longues années de carrière refont surface. Tout d'abord, vérifier qu'il ne soit pas blessé et Jack passe ses mains sur son corps, scrutant chaque partie de celle-ci. Ensuite, chercher une issue et aider ceux qu'il peut sur son passage. A cette heure, aucun héroïsme inutile, surtout que la carlingue enfumée lui donne juste envie de prendre ses jambes à son cou. Il relève les yeux vers ses camarades de travée et n'a pas besoin d'un long examen pour déterminer qu'ils sont morts, transpercés par une partie métallique de l'appareil. Trébuchant sur une valise, il s'élance vers l'arrière de l'avion, d'où provient une lumière éblouissante. Des formes se distinguent au loin dans la fumée. Il se hasarde à appeler quelqu'un, sans qu'il ne parvienne à sortir le moindre son de sa bouche … Le fait de penser qu'il soit devenu aphone le fait légèrement paniquer, avant de tousser de nombreuses fois et de réessayer. « Est-ce que quelqu'un m'entend? » essaie-t-il avant de remonter l'avion à la recherche d'autres survivants. Une odeur de chair et de mort envahit son odorat, le faisant vomir avant de poursuivre sa route parmi les décombres.
- InvitéInvité
Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Dim 18 Nov - 22:51
le crash
« what if we're already in hell ? »
La panique. Les regards qui se croisent. La peur dans les yeux. Tout était allé si vite que la jeune femme ne réalisait pas encore très bien ce qui venait de se produire. Pourtant, elle venait d'échapper à la mort elle-même. Elle n'avait jamais émis cette éventualité. D'ailleurs, elle s'était toujours imaginé mourir de vieillesse, comme toute personne normalement constituée. Mais aujourd'hui, dieu décida de lui rappeler que ce n'était pas aussi simple.
Il y eu d'abord des secousses, si légères qu'elle lui chatouillait presque le bas du dos. Puis celles-ci s'intensifièrent, jusqu'à la faire vriller de son siège. Les visages des passagers et hôtesses commencèrent à se durcir, et c'est à ce moment même que Noah comprit qu'elle ne sortirait plus jamais de cet avion. Du moins, c'est ce qu'elle croyait. Son instinct la fit se retourner, à la recherche de son frère. La panique s'installait, son cœur s'intensifiait. Elle hurlait son nom, en vain. On l'obligea très vite à se rasseoir, et ce fut sans crier gare que tout devenu flou. Que sa respiration se stoppa jusqu'au black-out total.
Ses paupières s'ouvrirent doucement, difficilement. Elle n'entendait rien jusqu'à ce que les hurlements autour d'elle lui brisa ses tympans. L'esprit engourdit accompagné de blessures nombreuses qui la faisait se vider de son sang. Où était-il ? Où était son frère ? Elle avait besoin de lui. Elle observa les décombres qui l'entouraient. Qu'est-ce qui s'était passé ? Sa logique ne suivait plus. La jeune femme tremblait de tout son frêle corps. Pour la première fois de sa vie, Noah se sentie délaissée de tout pouvoir. Incapable de bouger, son corps était comme paralysé. Les gens pleuraient, criaient, couraient autour d'elle. Dans un chaos du plus total, la jeune femme était impuissante. Désarmée de tout ce qui la maintenait en vie.
Il y eu d'abord des secousses, si légères qu'elle lui chatouillait presque le bas du dos. Puis celles-ci s'intensifièrent, jusqu'à la faire vriller de son siège. Les visages des passagers et hôtesses commencèrent à se durcir, et c'est à ce moment même que Noah comprit qu'elle ne sortirait plus jamais de cet avion. Du moins, c'est ce qu'elle croyait. Son instinct la fit se retourner, à la recherche de son frère. La panique s'installait, son cœur s'intensifiait. Elle hurlait son nom, en vain. On l'obligea très vite à se rasseoir, et ce fut sans crier gare que tout devenu flou. Que sa respiration se stoppa jusqu'au black-out total.
[…]
Ses paupières s'ouvrirent doucement, difficilement. Elle n'entendait rien jusqu'à ce que les hurlements autour d'elle lui brisa ses tympans. L'esprit engourdit accompagné de blessures nombreuses qui la faisait se vider de son sang. Où était-il ? Où était son frère ? Elle avait besoin de lui. Elle observa les décombres qui l'entouraient. Qu'est-ce qui s'était passé ? Sa logique ne suivait plus. La jeune femme tremblait de tout son frêle corps. Pour la première fois de sa vie, Noah se sentie délaissée de tout pouvoir. Incapable de bouger, son corps était comme paralysé. Les gens pleuraient, criaient, couraient autour d'elle. Dans un chaos du plus total, la jeune femme était impuissante. Désarmée de tout ce qui la maintenait en vie.
- Iris RovnerPassager avant de l'avion
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Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Lun 19 Nov - 18:31
ACTE I - LE CRASH
Lorsque j’ouvre les yeux, je suis incapable de me souvenir de ce qu’il vient de se passer. J’ai mal à la tête, je la sens terriblement lourde. J’ignore comment je me suis retrouver ici mais je sens les vagues me rafraichir mes jambes, qui elles-aussi semblent bien trop fébriles pour me porter. Où suis-je… Je cherche un visage familier du regard, aux alentours mais seul le chaos semble m’entourer. Je tente de me lever, malgré la douleur. La terre tourne autour de moi mais je parviens à retrouver un peu de forces, assez pour me rendre compte que l’avion a été réduit en miettes et qu’il faut que j’aide les survivants. Le sang coule le long de mon visage mais je m’en fiche. J’entends des voix, en m’approchant de la carlingue encore fumante de l’appareil. Je pénètre à l’intérieur des débris et aperçois deux silhouettes masculines un peu plus loin. « Il doit y avoir une trousse de secours quelque part, il faut la retrouver. » L’odeur me prend au nez et me donne la nausée, qui prend place parmi mes vertiges. Je ne sais pas comment je parviens à rester debout, mais il faut que je trouve de quoi soigner les survivants, ils ne peuvent pas mourir devant mes yeux, je le refuse. Je marche sur les débris, probablement les corps inertes également sans trop me poser de question. Il faut que j’atteigne ce qu’il reste du cockpit, afin de trouver la trousse médicale, dans l’espoir qu’elle n’ait pas fini dans l’océan. Une fois la trousse retrouvée entre deux cadavres, je me rends compte qu’il ne reste malheureusement que quelques compresses et du spray désinfectant. Je rebrousse chemin jusqu’à l’homme encore installé, afin de le secourir. « Il faut le sortir de là. » Dis-je, bien déterminée à le sortir de cet enfer. (@GIOVANNI ENZO && @JACK HARTMANN)
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Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Lun 19 Nov - 23:55
- InvitéInvité
Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Mer 21 Nov - 10:11
▽
“and we'll fall, together, into the darkness”
10 nov 2018 - all together
Les yeux de Veer ne s’ouvrent pas. Il ne le réalise que lorsque cette fille l’arrête. Il aurait pu se faire consumer par les flammes, il le sait. C’est le premier à vouloir que tout le monde s’éloigne, et le premier à être trop proche. Son regard se pose alors sur la femme en question, dont le visage est blessé. Son front est touché et, comme lui, le sang coule le long de ses traits. Et puis, c'est sa main, surtout, qui lui fait peur. Ne ressent-elle pas la douleur ? C’est étrange, lui semble avoir été épargné par la chute. En dehors de son arcade, il n’a rien. Pas de douleur apparente, pas de côte brisée, absolument rien. Il se relève alors, tout tremblant, mais pour le moins décider. Le son des hurlements augmentent l'adrénaline dans ses veines. Il fait attention au corps de son frère et prononce une prière en tamoul, collant ensuite son front à celui-ci, jurant qu'il reviendra pour enterrer son corps. Puis il arrache un morceau de son tee-shirt et le tend à la demoiselle. « Votre main. » Sa voix est brisée, un peu comme son cœur, mais peut-il rester là à pleurer ? Non. Il se nettoie l’œil, ayant l’impression d’être de nouveau sur un ring de boxe. « Exploser… Ça va exploser. Il faut leur dire. » Il n’arrive toujours pas à parler très fort, mais de nouveau, il essaye de se rapprocher de la carlingue. Il tousse, aussi, comme à peu près tous ceux qui sont encore trop proches du reste de l'avion. Son instinct de mécanicien, sans doute, le pousse à cette affreuse conclusion. Et puis, il y a la fumée. Grande et épaisse, elle risque de les étouffer. Automatiquement, il se sert de son coude pour éviter d’inhaler tout ça.
Il aperçoit, plus loin, des gens. Mais surtout, il voit un homme tomber (@Ugo Deluca). Une femme présente vérifie son pouls et annonce qu’il a simplement perdu connaissance. Ensuite, comme beaucoup, elle se dit qu’elle peut être trouvée quelque chose dans l’avion et se met à s’éloigner. « Fait chier. » Parce que la fille (@Noah j. Caldwell) qui est juste à côté, elle semble se vider de son sang, blessée à plusieurs endroits. Elle semble paralyser, en fait, coincée presque. Elle est peut-être aussi inconsciente que le mec devant elle. « Faut m’aider. » Dit-il (@Danika Wailer). Il s'approche rapidement, retire son tee-shirt et cherche la blessure la plus profonde. « Est-ce que ça va ?! Est-ce que vous m’entendez ?! » Il fait alors signe à Danika de rester avec elle, le temps qu’il déplace Ugo et d'essayer de l'aider. Il ne sait même qui elle est, mais ça n'a aucune importance. Si ça saigne, il faut trouver un moyen de stopper ça. « Allez mon gars, réveilles-toi ! » Il essaye de toutes ses forces de le remettre debout, passant son bras sur ses épaules. Il faut qu'ils se dirigent loin de la carlingue, loin de la fumée. Si ce type est juste sonné, il a besoin de respirer. Et alors qu'il peine à avancer, il aperçoit un chien et un homme (@Daniel Mills). « Hey ! » C'est presque une insulte : pourquoi partir dans la forêt sans aider qui que ce soit ?! Quel enfoiré !
- InvitéInvité
Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Mer 21 Nov - 11:01
(Plage nord)
ACTE I - LE CRASH
Je ne sais pas pourquoi mais l'adrénaline était beaucoup plus fort que la peur et la douleur surtout, je ne faisais même pas attention à la blessure qui était sur ma main et mon front. Pour le moment il y avait des personnes qui avaient besoin de mon aide pour une fois c'était à moi de venir sauver ces personnes-là même si c'était des inconnus. Je voyais cet homme paralysé devant le cops d'un homme, surtout un de ses proches, il ne pouvait pas rester à cet endroit, tout proche de la carlingue alors que ça risquait d'exploser. Je venais poser ma main sur la sienne, j'étais un brusque dans mes paroles mais je ne savais pas être tendre. Il y avait tellement de monde à secourir que je ne savais pas du tout quoi faire, je n'avais que quelques notions de médecine quand j'avais soigné les hommes de mon père mais pas plus. Je laissais l'homme faire sa prière alors que je regardais autour de moi, il y avait beaucoup trop de monde en détresse. Puis mon regard s'attarda sur ma main quand il venait en parler, je ne ressentais même pas la douleur, j'avais déjà eu bien plus mal dans le passé. Je prends son morceau de tee shirt que j'enroulais autour de ma main en grimaçant, en fait la douleur finissait par apparaitre. " Merci..." Je me relevais alors que le bruit était toujours aussi assourdissant et ça n'annonçait rien de bon.
Je ne savais pas du tout par où commencer jusqu'à le voir se rapprocher d'un homme inconscient (@Ugo Deluca), il ne pouvait pas rester là surtout si la carlingue venait à exploser. Je venais l'aider en restant près de cette femme (@Noah j. Caldwell) qui était bloqué. Je n'étais pas du genre à m'inquiéter pour les autres ou encore parler pour rassurer les gens, mais là je n'avais pas le choix. " Dites-moi où vous êtes blessé? Si vous êtes coincé? Faut sortir de cet avion au plus vite. " Je pourrais prendre plus de temps pour la soigner une fois éloigner du danger. Il y avait beaucoup de monde qui essayaient d'aider ceux qui en avaient besoin et au fond de moi je commençais à ressentir cette peur en moi mais je ne la laissais pas prendre le pouvoir sur moi. Je prenais la main de la femme pour la rassurer (@Noah j. Caldwell) alors que l'autre était sur ses blessures. Je regardais l'homme (@Jai Umapathy) que j'avais croisé un peu plus tôt. " Vous voulez que je vous aide à le sortir de là? Il se réveillera plus loin sur le sable. "
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Passager avant de l'avion - MESSAGES : 740
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Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Mer 21 Nov - 13:48
Sink or Swim
« Forgive me, For I Have Sinned »
Ta main gauche toujours posée sur celle de la jeune femme toujours assise sur son siège, tu continues à explorer le sol de la carcasse de ta main droite. Ton regard a enfin saisi le siens. Tu te veux rassurant, bienveillant, ignorant le reste du monde qui vous entoure. Tu ignores les cris, les appels au secours. Tu ignores les corps inertes. L’odeur des flammes. La fumée de plus en plus épaisse. Tu la regardes, elle. Tu te veux rassurant. Pour la calmer. Pour l’aider du mieux que tu le peux. Mais, pour le moment, tu ne peux rien faire de plus que la regarder. Parce que cet homme semble compter pour elle, et que sans poser la question, tu le sais, elle ne partira pas sans lui. Elle ne sortira pas sans lui. Tu le sais parce que tu as reconnu cette expression dans son regard. Tu sais, sans poser la question, combien il compte pour elle. Tu sais, au plus profond de toi, ce que c’est que de ressentir ce qu’elle ressent, ce que c’est que d’avoir une personne qui compte plus que tout pour nous. Tu sais que, toi non plus, tu ne serais pas partie sans cette personne. Soudain, ton regard se voile, et la peine remplace la bienveillance.
Tu es partie sans elle.
« Tenez, coupez avec ça. » Cette voix. La même qui t’avait rappelé à la réalité du crash quelques minutes plus tôt. Tu lèves les yeux vers elle avant de te saisir du morceau de verre enveloppé dans un linge grisâtre. Tu la remercies d’un simple signe de tête, la gratifiant par la même d’un léger sourire, avant de reporter ton attention sur la ceinture de l’homme toujours inconscient. Alors tu l’entends, sans même lever la tête. Tu entends le bruit de la tôle qui cède, qui plie sous la force de l’impact et la chaleur ambiante. Tu entends ce grincement qui indique que la ferraille ne tardera plus à s’abattre sur vous. « Il va falloir vous lever maintenant, madame. » Tu lui adresses un regard. « J’ai besoin que vous libériez votre siège pour pouvoir extraire votre ami plus facilement ! » Tu mens. Mais pas totalement. Tu dois la protéger, elle aussi. L’inciter à sortir. Au cas où tu ne parviennes pas à libérer son ami à temps. En sauver un des deux. « Et j’ai besoin que vous aidiez cette jeune femme à sortir de l’avion. » Tu donnes un signe du menton en direction de la jeune femme qui venait de te tendre le morceau de verre, cette même femme qui crache du sang, difficilement appuyé contre le dossier du siège. « J’ai besoin que vous sortiez, maintenant ! » Tu te veux autoritaire, mais rassurant, ferme et déterminé. Puis, tu reportes ton attention sur les gestes effectués par tes mains. Le tissus qui se coupe, mais pas assez vite…
- Iris RovnerPassager avant de l'avion
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Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Mer 21 Nov - 16:54
ACTE I - LE CRASH
- InvitéInvité
Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Mer 21 Nov - 18:12
Une odeur de mort règne dans la carlingue de l'appareil, omniprésente, malgré la présence de fumée et l'odeur saline de la mer qui envahit doucement l'atmosphère. Malheureusement, cette odeur putride, le kangourou y est habitué pour l'avoir croisé à de multiples occasions au cours de sa carrière. Que ce soit par la mort tragique d'amis, ou celle plus agréable d'ennemis. Au final, c'est comme tout, on s'y fait avec plus ou moins de dégoût. Jack avance péniblement vers l'aura de lumière, impacté par la perte temporaire de son œil gauche fermé sous le coup du choc. Il n'a même pas le temps de penser à sa douleur, tellement son désir de survie et de s'en sortir est prégnant. Il n'aperçoit que des formes vagues et diffuses, perçoit sans écouter des échos de voix. Certains s'entraident, d'autres se tiraillent déjà, témoins de la nature humaine si ambivalente. Mais alors qu'il avance, une main agrippe son mollet, le faisant sursauter. Il lui faut déployer des trésors de concentration pour baisser les yeux pour apercevoir l'homme dans le besoin, enseveli sous une montagne de débris et semblant prêt à s'évanouir, ou pire. Immédiatement, ses réflexes prennent le dessus sur ses instincts : Jack s'agenouille et saisit le poignet du trentenaire, essayant de capter un pouls dans le vacarme environnant et surtout pour maintenir un contact humain. « Hey ! Vous m'entendez ? Répondez-moi ou clignez des yeux si vous m'entendez ... » essaye-t-il de dire sans être sûr d'être compris. En voyant l'état de conscience de l'autre survivant, Hartmann lui donne une bonne paire de petites claques sur le visage pour le maintenir éveillé. « Restez avec moi ! » lui ordonne-t-il avant d'être interrompu par une femme portant l'uniforme de la compagnie aérienne. Une hôtesse ? Une pilote ? L'heure n'était pas aux questions. Elle lui avait donné un ordre, et en bon soldat, il s'exécutait, commençant par enlever les décombres au-dessus de lui avant d'essayer de le soulever, aidé par la jeune femme. « Allez, encore un effort ! » s'essaye-t-il pour le rassurer, prenant le chemin de la sortie comme il le pouvait. Au loin, il entendait la dispute se poursuivre et la jeune femme essayer de garantir le calme et la paix sociale. Jack n'y prête aucune attention, concentré sur sa « mission » : atteindre le bout de l'appareil. L'Australien y parvient difficilement, aveuglé par la lumière éblouissante laissant petit à petit apparaître une plage paradisiaque et des eaux turquoises. L'antichambre du paradis ? « A l'aide ! » hurle-t-il pour attirer l'attention parmi toutes les voix. « J'ai besoin d'aide pour porter cet homme ! » A ce moment, qu'une idée en tête. Donner l'homme à des personnes déjà sorties de l'appareil pour y retourner, chercher le maximum de gens ou d'objets utiles possibles.
- InvitéInvité
Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Mer 21 Nov - 20:48
le crash
« what if we're already in hell ? »
Elle est faible, mais arrive encore à percevoir ce qu'il se passe autour d'elle. Elle voit une ombre arrivée vers sa direction, et en moins d'une minute l'observe s'écrouler à ses pieds. Son cerveau n'assimilait pas vraiment cette chute à quoi que ce soit. Elle releva la tête une nouvelle fois. L'avion. Il s'était crashé. C'était bien réel. La respiration haletante, elle jeta désormais son dévolu sur la femme qui se trouvait là, près d'elle. Elle avait l'air de savoir ce qu'elle faisait. Elle tenta de comprendre ce qui arrivait à l'homme à moitié mort sur la brunette. Noah s'aperçut vite des quelques compétences qu'elle possédait au vu de son sang-froid incomparable. Elle l'écoutait, mais c'était comme parler dans le vide. Son esprit n'était en aucun cas dans des conditions d'écoute des plus idéales. Elle ne pensait qu'à une chose, respirer et arrêter de paniquer comme une demeurée. Les cris s'obstinèrent autour d'elle, comme un bruit de fond ensanglanté qui restera ancré dans sa mémoire. D'autres gens arrivent pour aider, et c'est à cet instant que Noah comprend que ce n'est pas le bon moment. Elle en aura la possibilité plus tard. Elle pourra pleurer sur son sort une fois que tout le monde sera en sécurité. Il fallait donc qu'elle se ressaisisse, et au plus vite.
Elle s'agenouilla comme elle le pouvait, malgré ses quelques blessures qui la faisait souffrir. La main d'une femme vint se glisser dans la sienne comme signe de soutien. Une force en plus s'allia à elle, c'est sûrement ça qu'on appelle l'adrénaline. Elle se releva enfin de tout son corps, difficilement. Un regard de détresse ne put se détacher hélas. Elle pensait à son frère, et ne pouvait arrêter de se demander s'il allait bien. Elle regarda l'homme, toujours à terre. (UGO) « On peut le soulever si on s'y met tous. » Dit-elle sans même y croire vraiment. Elle voulait juste sortir d'ici. Elle avait mal, mais ses blessures semblaient tellement superficielles face à tous ces morts répandus autour d'elle. Elle hurla une nouvelle fois, quitte à paraître pour une folle. Elle en avait besoin. « A trois, vous êtes prêts ? » (JAI , DANI...) Tout en soulevant la carcasse du jeune homme, Noah se retourna. Elle se retourna dans l'espoir de ne pas le voir, gisant sur le sol. Elle se retourna dans l'espoir de ne pas perdre sa moitié aujourd'hui.
[...]
Elle s'agenouilla comme elle le pouvait, malgré ses quelques blessures qui la faisait souffrir. La main d'une femme vint se glisser dans la sienne comme signe de soutien. Une force en plus s'allia à elle, c'est sûrement ça qu'on appelle l'adrénaline. Elle se releva enfin de tout son corps, difficilement. Un regard de détresse ne put se détacher hélas. Elle pensait à son frère, et ne pouvait arrêter de se demander s'il allait bien. Elle regarda l'homme, toujours à terre. (UGO) « On peut le soulever si on s'y met tous. » Dit-elle sans même y croire vraiment. Elle voulait juste sortir d'ici. Elle avait mal, mais ses blessures semblaient tellement superficielles face à tous ces morts répandus autour d'elle. Elle hurla une nouvelle fois, quitte à paraître pour une folle. Elle en avait besoin. « A trois, vous êtes prêts ? » (JAI , DANI...) Tout en soulevant la carcasse du jeune homme, Noah se retourna. Elle se retourna dans l'espoir de ne pas le voir, gisant sur le sol. Elle se retourna dans l'espoir de ne pas perdre sa moitié aujourd'hui.
- InvitéInvité
Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Mer 21 Nov - 22:39
le crash
« is this real life? »
J'ai encore les oreilles qui sifflent. Une foutue acouphène de malade qui me résonne dans la tête et qui m'empêche de réaliser ce qui se passe. Les gens qui courent partout, les hommes qui cherchent à prendre le lead, les femmes qui tentent de s'affirmer, les médecins qui cherchent à sauver des vies et puis il y a ceux qui, comme moi, n'arrivent pas à réaliser qu'ils sont grave dans la merde. Que leur monde vient de s'effondrer et qu'ils ne seront plus jamais les mêmes à partir de cet instant. Et qui pourrait nous blâmer pour ça?
Pour combattre ce bruit incessant, j'essaie d'ouvrir grand la bouche. J'écarte ma mâchoire le plus possible comme si ça pouvait me déboucher les oreilles qui ne sont pas réellement encombrées. Le bruit ne se calme pas. Je tourne la tête et là je comprends l'horreur que nous sommes en train de vivre. Oh, il y a un corps étendu à mes côtés. D'un moins, une moitié. Mon voisin de siège qui se curait le nez est -en partie- allongé à côté de moi. Son tronc, le visage enfouit dans le sable gît ici et la seule chose qui me vient à l'esprit c'est : « Mais où sont ses putains de jambes? » Le dis-je à haute voix? Je n'en suis pas certaine. Je ne m'entends même pas penser. Il fait chaud ici. Bon sang, un coup d’œil dans le ciel me fait comprendre qu'on est dans les tropiques et que le soleil pourrait nous cramer sur place si on ne mettait pas de crème solaire. * Est-ce que j'en ai apporté dans mon bagage? Oh et elle est où ma valise? * Je scrute la plage pour chercher les sacs et la soute. Mais ils ne semblent pas être là. * Est-ce qu'on a perdu un bout de l'appareil? * Bordel mais oui! Tout me revient. Les secousses, le bruit terrible, la déchirure dans le ciel... et la chute. « Aoutch! » C'est quand j'essaie de me lever que je me rends compte de la douleur qui me fusille la cuisse droite. Je porte ma main par pur instinct sur un plaie ouverte d'où s'échappe beaucoup -trop- d'hémoglobine. Une grimace vient déformer mon visage mais je n'ôte pas la main, sorte de réflexe instinctif, et j'appuie sur la blessure à main nue. Je devrais crier. Je devrais demander de l'aide. Mais lorsque je vois les gens courir pour sauver des gens coincés sont des morceaux de l'appareil, je me dis que mon sort n'est pas si critique. * Je peux m'en sortir seule. Il y a plus grave que moi... *
Pour combattre ce bruit incessant, j'essaie d'ouvrir grand la bouche. J'écarte ma mâchoire le plus possible comme si ça pouvait me déboucher les oreilles qui ne sont pas réellement encombrées. Le bruit ne se calme pas. Je tourne la tête et là je comprends l'horreur que nous sommes en train de vivre. Oh, il y a un corps étendu à mes côtés. D'un moins, une moitié. Mon voisin de siège qui se curait le nez est -en partie- allongé à côté de moi. Son tronc, le visage enfouit dans le sable gît ici et la seule chose qui me vient à l'esprit c'est : « Mais où sont ses putains de jambes? » Le dis-je à haute voix? Je n'en suis pas certaine. Je ne m'entends même pas penser. Il fait chaud ici. Bon sang, un coup d’œil dans le ciel me fait comprendre qu'on est dans les tropiques et que le soleil pourrait nous cramer sur place si on ne mettait pas de crème solaire. * Est-ce que j'en ai apporté dans mon bagage? Oh et elle est où ma valise? * Je scrute la plage pour chercher les sacs et la soute. Mais ils ne semblent pas être là. * Est-ce qu'on a perdu un bout de l'appareil? * Bordel mais oui! Tout me revient. Les secousses, le bruit terrible, la déchirure dans le ciel... et la chute. « Aoutch! » C'est quand j'essaie de me lever que je me rends compte de la douleur qui me fusille la cuisse droite. Je porte ma main par pur instinct sur un plaie ouverte d'où s'échappe beaucoup -trop- d'hémoglobine. Une grimace vient déformer mon visage mais je n'ôte pas la main, sorte de réflexe instinctif, et j'appuie sur la blessure à main nue. Je devrais crier. Je devrais demander de l'aide. Mais lorsque je vois les gens courir pour sauver des gens coincés sont des morceaux de l'appareil, je me dis que mon sort n'est pas si critique. * Je peux m'en sortir seule. Il y a plus grave que moi... *
- Ozzy NewlingPassager avant de l'avion
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Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Mer 21 Nov - 22:56
« To the lovers we left behind
The bad days, the good nights
In the great shipwreck of life
We all fall down. »
The bad days, the good nights
In the great shipwreck of life
We all fall down. »
La chaleur, la fumée, une commotion cérébrale : en l'instant, tout semblait marcher contre Whitney, et pourtant, rien de tout cela n'empêchait cette dernière de s'acharner sur la ceinture retenant prisonnier la personne la plus chère à ses yeux. Elle ne voyait pas grande chose dans l'obscurité, mais elle pouvait sentir la carlingue trembler, et entendre le grincement menaçant de la tôle, à quelques minutes de les enterrer sous une pile de métal. Et pourtant rien de tout cela ne la forcerait à reconsidérer ses actions. Elle avait beau crier, elle avait beau pleurer, son instinct de survie avait beau la presser de sortir de ce piège mortel, ses pensées étaient dirigées vers la seule et unique personne qui comptait, vers son mari qui n'avait toujours pas montré le moindre signe de vie. Si une simple ceinture devrait avoir raison d'eux, au moins quitteraient-ils ce monde main dans la main. A ce stade, c'était tout ce que Whitney pouvait espérer, mais jusqu'à ce que moment arrive, elle ne cesserait de s'agiter sur l'objet de son cauchemar. Il fallut l'intervention d'un homme pour la ramener à la raison. Sa vision floue, affectée par sa blessure, le sang qui dégoulinait de son visage et l'obscurité produite par la fumée, elle ne l'avait pas vu arriver, si tant que la surprise chassa un cri de frayeur hors de ses lèvres. Mais ses mots trouvèrent son oreille, et la figure née des cendres devint réelle. Un survivant, pensa-t-elle. Ils n'étaient pas les seuls à avoir survécu. Sa main sur les siennes la força à se concentrer sur sa voix, ferme mais rassurante. En une phrase, il l'encra dans la réalité. En verrouillant son regard sur le sien, elle parvint à faire abstraction du chaos environnant et stabilisa sa respiration. « Sa ceinture … elle est bloquée. Je n'arrive pas à ... » parvint-elle à dire, entre les sanglots et une quinte de toux. « S'il vous plaît, sauvez-le. » fut les seuls mots qu'elle put trouver. Un seul désir. Une supplication. Parce que Joshua occupait toujours toutes ses pensées, et que malgré les instructions de l'homme, elle n'avait pas une seule seconde envisagé de le laisser. Parce qu'il était tout à ses yeux, et que le laisser dans l'épave fumante signifiait laisser une partie d'elle en arrière. Parce que sa survie égalait la sienne. Parce qu'ils s'étaient jurés, quelques jours auparavant, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort les sépare.
Pendant que l'inconnu cherchait de quoi couper le tissu, consciente que s'acharner ne la mènerait nul part, Whitney se retrouva à veiller sur Joshua tout en gardant un œil sur la toiture au dessus de leur tête. Si elle ne pouvait rien voir de concret, chaque seconde lui apparaissait plus longue que la précédente, la connaissance qu'il pourrait très bien s'agir de leur dernière rendant les choses plus stressantes encore. La tôle pourrait leur tomber dessus qu'elle ne verrait rien venir. S'il devait s'agir de leurs derniers instants, elle voulut le tenir une dernière fois dans ses bras. Elle sentit son sang couler sur sa peau lorsque sa joue rejoint la sienne. Elle aurait aimé qu'il réponde, mais son corps resta désespérément inerte. Quand le prochain grincement résonna dans la carlingue, plus fort cette fois, Whitney se tourna vers l'homme. Elle allait lui dire de partir, de se sauver, le supplier de se sauver et de les laisser. La tôle s'écraserait sur eux d'une minute à l'autre, et il n'accomplira rien en mourant avec eux. Elle ne partirait pas. Mais au même instant, une autre personne égerma des ombres. Une femme, à en juger par la voix féminine, un morceau de verre entre les doigts. Et à l'instant, quelque chose en Whitney se réveilla, et elle oublia les paroles d'abandon qu'elle s'apprêtait à émettre. Ce morceau de verre représentait l'espoir, et l'instinct de l'artiste y réagit avec férocité. Le bruit de la tôle vint calmer son enthousiasme, mais ses sauveurs s'étaient échangés l'outil, et le tissu commençait à lâcher, alors autant y croire jusqu'au bout. Elle y crut tellement que l'homme se joua d'elle avec une facilité déconcertante, la poussant à quitter son siège sous prétexte d'aider Joshua. Par réflexe, elle vint s'accrocher à la jeune femme au morceau de verre, mais cette dernière ne supporta une autre inhalation de la fumée, et s'écroula dans une quinte de toux dans ses bras. Et ce n'est que lorsque l'inconnu lui urgea de l'aider à sortir de l'avion qu'elle réalisa l'erreur qu'elle venait de commettre. D'un côté, son mari inconscient, à quelques secondes d'être libre, mais qu'elle s'était juré ne jamais quitter. De l'autre, une jeune femme agonisant sous la fumée, qui n'allait pas s'en sortir si elle restait les bras croisés. Whitney resta pétrifiée un instant. Elle ne savait pas quoi faire. « J’ai besoin que vous sortiez, maintenant ! » A ce point, son cerveau avait cessé de fonctionner. Elle ignorait comment elle s'était retrouvée dans cette situation, mais la vie de Joshua était désormais dans les mains d'un autre. Un inconnu, qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, mais en qui elle n'avait d'autre choix que d'avoir confiance. Se rapprochant de Joshua, elle déposa ses lèvres sur son front, pria pour qu'il ne s'agisse pas d'un baiser d'adieu, posa une main sur l'épaule de l'homme sans dire un mot puis se retourna vers la jeune femme, passa son bras autour de ses épaules, et entreprit de la tirer vers la sortie. « Allez, sortons d'ici ! »
Au dessus d'eux, la tôle gronda.
- Iris RovnerPassager avant de l'avion
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INSCRIT(E) LE : 10/11/2018
CRÉDITS : ©.gasoline (ava)
PRÉFÉRENCE EN RP : Je m'adapte à mon partenaire.
ACTIVITÉ : Présent(e) mais je suis assez lent(e) pour répondre à mes rps.
AVATAR : Marie Avgeropoulos
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MÉTIER : pilote du vol 310
Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Jeu 22 Nov - 21:23
ACTE I - LE CRASH
- InvitéInvité
Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Jeu 22 Nov - 22:41
le crash
« is this real life? »
Le sang coule et filtre entre mes petits doigts. J'ai l'impression que si j'appuie encore un peu plus fort ma main s'enfoncerait dans ma plaie. Ma cuisse me lance, la douleur est insoutenable. Pour une femme qui n'a jamais eu de moindre soucis de santé de sa vie, cette blessure est ce qui se rapproche le plus de la mort. Je m'imagine déjà me vider de mon liquide vital, ici seule sur cette plage entourée de gens qui courent en tous sens. Les larmes me gagnent, mes yeux s'embuent et lorsque je cligne, elles créent deux travées sur mes joues sèches, sales et ensablées. Je serre les dents en observant les alentours. Je vois des groupes se former. Des gens essaient d'en sauver d'autres, des héros seront célébrés ce soir. Et moi? Moi je me plains de mon "petit bobo" qui n'est rien comparé à cet homme dont la partie supérieure gît à moins d'un mètre de ma jambe. Je pourrais me lever si j'insistais -je pense-. Je devrais me lever d'ailleurs. Je devrais aider, je devrais porter assistance aux gens mais... Je n'en ai pas la force bon sang.
Alors que je me flagellerais presque pour mon impuissance dans cette situation critique -certes je n'ai jamais été une warrior dans la vie- j'aperçois une silhouette en contre-jour qui s'approche de moi et qui m'interpelle à trois pas de distance. La belle se rapproche et je reste sans voix. Je devrais lui répondre, lui dire qu'elle n'a pas besoin de s'inquiéter et qu'elle pourrait aller sauver des gens qui en ont plus besoin. Mais je ne dis rien. En fait, je lui réponds : « B-bonjour... Moi c'est... Red. Ouais... C'est vraiment mon prénom... » Je m'attendais à quoi? Qu'elle me reconnaisse? Mais pour qui je me prends... Bref. La femme brune s'accroupie à mes côtés et arrache un pan de sa veste pour faire ce qui semble être ce genre de pansement de fortune qu'on appelle un... un... Merde, j'sais plus comment ça s'appelle. Me conseillant d'ôter ma main soudainement, je ne sais pas si c'est son air assuré ou ma bêtise passagère mais je décide instinctivement de lui faire confiance et d'obtempérer.
Lorsqu'elle me donne le signal, j'enlève ma main. Le sang ne gicle pas comme ces vieux films que j'ai pu voir, mais ça coule abondamment quand même. Je me sens défaillir. Est-ce la vue du sang, le manque d'hémoglobine? Je ne saurais dire mais je me retrouve subitement allongée et ma tête vient s'écraser lourdement dans le sable chaud. Tout tourne autour de moi. D'une main, je tends le bras comme pour chercher à atteindre un réconfort quelconque. Je n'arrive en fait qu'à la poser sur le genoux de la fameuse Iris qui appelait de l'aide par ici. « Iris... Je... Je me sens pas très bien... » Le sable dans la plaie me fait un mal de chien. J'ai bêtement appuyé dessus avec les mains sales... Maintenant ça brûle comme pas permis et j'en ai la tête qui tourne d'avantage.
Alors que je me flagellerais presque pour mon impuissance dans cette situation critique -certes je n'ai jamais été une warrior dans la vie- j'aperçois une silhouette en contre-jour qui s'approche de moi et qui m'interpelle à trois pas de distance. La belle se rapproche et je reste sans voix. Je devrais lui répondre, lui dire qu'elle n'a pas besoin de s'inquiéter et qu'elle pourrait aller sauver des gens qui en ont plus besoin. Mais je ne dis rien. En fait, je lui réponds : « B-bonjour... Moi c'est... Red. Ouais... C'est vraiment mon prénom... » Je m'attendais à quoi? Qu'elle me reconnaisse? Mais pour qui je me prends... Bref. La femme brune s'accroupie à mes côtés et arrache un pan de sa veste pour faire ce qui semble être ce genre de pansement de fortune qu'on appelle un... un... Merde, j'sais plus comment ça s'appelle. Me conseillant d'ôter ma main soudainement, je ne sais pas si c'est son air assuré ou ma bêtise passagère mais je décide instinctivement de lui faire confiance et d'obtempérer.
Lorsqu'elle me donne le signal, j'enlève ma main. Le sang ne gicle pas comme ces vieux films que j'ai pu voir, mais ça coule abondamment quand même. Je me sens défaillir. Est-ce la vue du sang, le manque d'hémoglobine? Je ne saurais dire mais je me retrouve subitement allongée et ma tête vient s'écraser lourdement dans le sable chaud. Tout tourne autour de moi. D'une main, je tends le bras comme pour chercher à atteindre un réconfort quelconque. Je n'arrive en fait qu'à la poser sur le genoux de la fameuse Iris qui appelait de l'aide par ici. « Iris... Je... Je me sens pas très bien... » Le sable dans la plaie me fait un mal de chien. J'ai bêtement appuyé dessus avec les mains sales... Maintenant ça brûle comme pas permis et j'en ai la tête qui tourne d'avantage.
- InvitéInvité
Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Jeu 22 Nov - 22:48
(Plage nord)
ACTE I - LE CRASH
Je voyais bien que la jeune femme était sous le choc et c'était totalement compréhensible après un tel choc. Mais je n'allais pas la laisser tomber et j'avoue que je me surprenais à vouloir aider quelqu'un, moi qui cherchais normalement à fuir tout le monde. Mais elle avait besoin de moi et de réconfort surtout, je venais prendre sa main dans la mienne et hors de question que je la laisse tomber. Je l'aidais à se relever et on venait se rapprocher d'Hugo et Jai, il n'allait pas pouvoir s'en sortir tout seul dans cette situation et surtout on ne pouvait pas rester dans l'avion alors qu'à tout moment il risquait d'exploser ou encore de s'effondrer un peu plus sur nous. Elle avait raison, à tous les 4 on pouvait soulever cet homme et surtout se mettre en sécurité. Je me plaçais autour de l'homme inconscient et une fois qu'on était tous près on venait le soulever pour atteindre au plus vite le sable, surtout que je commençais à avoir la tête qui tournait, surement dut à ma blessure et soulever cet homme me faisait mal à la blessure au niveau de ma main. Je faisais tout pour ne pas regarder le sol, là où gisaient des corps, des débris, je me concentrais le plus possible pour ne pas perdre l'équilibre. Une fois l'homme reposé au sol je venais vérifier son pouls, il respirait encore il ne tarderait pas à se réveiller alors que je tournais le visage vers la jeune femme blessé. " Allongez-vous, je vais regarder votre blessure. Je ne suis pas médecin mais je sais soigner quelques blessures. " Je tournais le visage autour de moi en cherchant comment la soigner, mais sans matériel médical ce n'était pas facile. " Il nous faut de quoi soigner, médicament, pansement. Il faut fouiller dans les valises. " Heureusement que j'avais quelques notions en médecine. "Je vais les surveiller, si vous pouvez nous trouver des médicaments ça serait bien. " Je m'adressais au seul homme encore valide sur nous 4. (Ugo , Jai et Noah )
- InvitéInvité
Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Ven 23 Nov - 20:04
le crash
« is this real life? »
Ma conscience zigzag entre le jour et la nuit. Mon esprit vogue entre éveil et sommeil. Je sens les mains douces et délicates de la pilote qui s'affairent sur ma jambe. Elle serre aussi fort que possible la manche de sa veste autour de ma cuisse pour tenter de ralentir le flot de sang qui s'écoule trop vite de la plaie.
A bien y réfléchir, je ne sais même pas comment j'ai fait pour arriver jusqu'ici... Comment j'ai fait pour sortir de l'épave de l'avion pour faire ces quelques pas et comment me suis-je effondrée ici à moi d'une dizaine de mètres de distance. C'est le flou total. Sans doute le choc dû à la chute de l'appareil m'aura fait oublier une partie des événements. Je ne cherche pourtant pas à m'en souvenir. Je laisse les couleurs défiler et l'ivresse m'étreindre. Mais tout devient plus dur, plus vrai, et plus sûr lorsqu'une voix d'homme -très grave, rocailleuse, pleine d'assurance- sonne toute proche. Mes yeux sont clos et ne semblent plus vouloir s'ouvrir mais je sens son aura qui irradie. Je sens sa force insuffler une espèce de douce sensation chaude et même s'il n'a encore rien fait, mon esprit est presque apaisé. Je crois sourire. Mais est-ce seulement en rêve? Il donne des directives à la fameuse Iris, lui-même m'attrape et me hisse au dessus du sable avec une simplicité déroutante. Je ne suis certes pas très lourde, mais j'ai l'impression qu'il aurait pu me porter d'un seul bras. Là dans ses bras, j'entre-ouvre les yeux. Mon visage est si proche du sien que je ne crois pas qu'il se rende compte que je suis désormais réveillée. Sa barbe drue, ses longs cheveux retenus en une épaisse queue de cheval derrière sa tête, il dégageait un charme fou et un air de brute en même temps. Je ne sais pas si je dois l'aimer ou le craindre à cet instant. C'est avec une incroyable douceur qu'il me repose sur un fauteuil arraché de la carlingue. * Une telle douceur peut-elle réellement émaner d'un homme aussi massif? Je lève les yeux vers le visage du bonhomme et j'ose lui adresser quelques mots : « Hum... M-merci... M'sieur... » Je suis redevenue la simple jeune enfant que j'ai pu être des années auparavant. Puis j'aperçois Iris qui se rapproche à son tour. Je ne sais pas pourquoi mais je lui souris chaudement. Puis ce sourire se change en grimace alors qu'une vive douleur semble me fendre la jambe. @Iris Rovner @Daniel Mills
A bien y réfléchir, je ne sais même pas comment j'ai fait pour arriver jusqu'ici... Comment j'ai fait pour sortir de l'épave de l'avion pour faire ces quelques pas et comment me suis-je effondrée ici à moi d'une dizaine de mètres de distance. C'est le flou total. Sans doute le choc dû à la chute de l'appareil m'aura fait oublier une partie des événements. Je ne cherche pourtant pas à m'en souvenir. Je laisse les couleurs défiler et l'ivresse m'étreindre. Mais tout devient plus dur, plus vrai, et plus sûr lorsqu'une voix d'homme -très grave, rocailleuse, pleine d'assurance- sonne toute proche. Mes yeux sont clos et ne semblent plus vouloir s'ouvrir mais je sens son aura qui irradie. Je sens sa force insuffler une espèce de douce sensation chaude et même s'il n'a encore rien fait, mon esprit est presque apaisé. Je crois sourire. Mais est-ce seulement en rêve? Il donne des directives à la fameuse Iris, lui-même m'attrape et me hisse au dessus du sable avec une simplicité déroutante. Je ne suis certes pas très lourde, mais j'ai l'impression qu'il aurait pu me porter d'un seul bras. Là dans ses bras, j'entre-ouvre les yeux. Mon visage est si proche du sien que je ne crois pas qu'il se rende compte que je suis désormais réveillée. Sa barbe drue, ses longs cheveux retenus en une épaisse queue de cheval derrière sa tête, il dégageait un charme fou et un air de brute en même temps. Je ne sais pas si je dois l'aimer ou le craindre à cet instant. C'est avec une incroyable douceur qu'il me repose sur un fauteuil arraché de la carlingue. * Une telle douceur peut-elle réellement émaner d'un homme aussi massif? Je lève les yeux vers le visage du bonhomme et j'ose lui adresser quelques mots : « Hum... M-merci... M'sieur... » Je suis redevenue la simple jeune enfant que j'ai pu être des années auparavant. Puis j'aperçois Iris qui se rapproche à son tour. Je ne sais pas pourquoi mais je lui souris chaudement. Puis ce sourire se change en grimace alors qu'une vive douleur semble me fendre la jambe. @Iris Rovner @Daniel Mills
- InvitéInvité
Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Sam 24 Nov - 19:48
« J'ai besoin d'un médecin par ici ! » s'époumonne-t-il en laissant son œil valide vagabonder sur le paysage et le chaos les entourant. Partout des morceaux d'appareil, certains en flamme. Ici, un réacteur qui tourne encore à moitié dans un vacarme de ferraille, aspirant sable et eau environnante. Là, des gens qui errent sans but cherchant de l'aide ou tout simplement leur proche, quelque chose qui s'apparente ne serait-ce qu'un minimum à de l'espoir. L'Australien n'avait jamais connu un tel désordre, même dans les pires zones de conflit. Une pression sur son bras attire son attention et Jack pose ses yeux sur @Giovanni Enzo . Aucun son ne sort de sa bouche à l'issue des mots du reporter de guerre, le soldat se contentant de hocher la tête avec un regard qui se voulait reconnaissant. Hartmann lui adressa une tape sur l'épaule, avant de faire demi-tour et de se diriger vers l'appareil dont le toit menaçait de s'écrouler à n'importe quelle minute. Alors qu'il se hissait dans la carlingue branlante, mû par un courage ou une insouciance dont il ignorait l'existence. Son premier réflexe est de lancer hors de l'appareil tous les sacs ou valises qui lui passent sous la main, espérant au plus profond de lui qu'ils contiennent des objets qui pourraient peut-être leur servir dans les heures à venir. Il s'attelle avec conviction à la tâche afin d'oublier les grincements sourds et inquiétants de la tôle de l'avion. Jack remonte les rangées de siège, passant rapidement sur les passagers morts, cherchant désespérément n'importe quoi d'utile.
- Ariadne PhelpsPassager avant de l'avion
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AVATAR : adria arjona
ÂGE : 29 ans
MÉTIER : pompier, ex athlète
ÉTAT D'ESPRIT : incomplète
Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Sam 24 Nov - 20:17
ACTE I - LE CRASH
Tu te réveilles en sursaut, toussotant le goût métallique du sang qui t’envahit la bouche. Tu passes ta langue sur tes lèvres, tu t'es mordue...? Qu'est-ce que… Et ça te revient comme une vague en pleine figure : les turbulences, les secousses de plus en plus violentes... la queue de l'appareil. THEO ! Tu te lèves d'un bond, les jambes flageolantes et l'esprit chancelant, et regardes tout autour de toi. La dernière chose dont tu te souviens avant de perdre connaissance dans l'avion c'est le regard lancé en arrière pour découvrir avec horreur le trou béant y prenant place.
Tu fais quelques pas, hasardeux, et il te faut quelques secondes supplémentaires pour assimiler tout ce qui vient de se passer. A nouveau tes pensées se tournent vers ta soeur et la douleur t'enserre la poitrine, mais tu refuses de t'attarder sur le sentiment ; tout ça ne veut rien dire, si tu as survécu elle en est tout autant capable, tu le sais, tu as confiance en elle. Tu prends une grande inspiration, crache le sang encore présent dans ta bouche et te mets en mode professionnel, il y a très certainement des gens qui ont besoin d'aide.
Il y a du monde partout, des cris, des débris, des morts et cette odeur, tu la connais par coeur. Bon par où commencer ? Trouver et rassembler du matériel, c'est indispensable tu te dis, et tes pieds te portes automatique vers la carcasse. Fouiller dans les affaires tes autres ce n'est pas quelque chose que tu affectionnes, mais c'est un mal nécessaire et puis si tu arrives à trouver ta valise tu sais que tu auras au moins accès à un kit de premier secours.
Cependant ton avancée s'arrête d'un coup quand, du coin de l'oeil, tu vois une jeune fille s'écrouler alors qu'elle tente de se lever (@Martha Wilson). Tu ne perds pas de temps pour la rejoindre et t'agenouiller à ses côtés. « Hey regarde-moi. » Tu l'apostrophes doucement et veux jauger de l'état de ses réactions. « Est-ce que tu as mal quelque part ? La tête qui tourne ? » Dans le meilleur des cas, elle est simplement encore étourdie, dans le cas le pire... il ne vaut mieux pas s'aventurer sur ce terrain tant que ce n'est pas absolument nécessaire, parce que clairement ça pourrait être tout et n'importe quoi. Au même moment, tu entends quelqu'un derrière toi (@Cléo Wheeler). « Vous avez besoin d’aide ? » Tu jettes un regard par dessus d'un épaule et hoche la tête par la positive en réponse à la question. Ça ne peut jamais être de trop.
- Iris RovnerPassager avant de l'avion
- MESSAGES : 171
INSCRIT(E) LE : 10/11/2018
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Re: ACTE I - LE CRASH (PLAGE NORD)
Dim 25 Nov - 18:44
ACTE I - LE CRASH
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