Les échos perdus [Nash & Isaiah]

Les échos perdus

« Nash Collins »

La coupure au front avait arrêté de saigner définitivement. Les nausées et les douleurs au dos s’étaient estompé. Ne persistaient que les maux de tête et les douleurs au niveau des côtes. Il était encore sonné de toute l’agitation qui avait eu lieu. Plusieurs heures après s’être réveillé, les gens avaient commencé à rassembler les blessés graves pour essayer de les traiter avant l’arrivée des secours. Isaiah était résolu de ne pas repartir de cette île sans sa fille. Il avait que si un bateau arrivait pour les sortir de là, ils demanderaient à ce que tous les survivants montent pour ensuite mener des recherches. Il était hors de question qu’il se mette à l’abri bien au chaud alors que sa fille était peut-être en train de patauger dans la bout au milieu d’une jungle tropicale.

Il avait repris un semblant de force, l’adrénaline ayant légèrement balayé son envie pressant d’alcool. A présent, c’était une envie lointaine, à l’arrière de la gorge. Comme un mauvais goût d’acide tout au fond. Il sentait son estomac s’alourdir au fur et à mesure mais il essayait simplement de l’ignorer. Une fois sa tête à peu près claire, il se redressa et commença à s’avancer vers la jungle. Plusieurs personnes déjà la arpentaient et semblaient chercher des valises. Isaiah n’en avait rien à faire de ses affaires. Il pouvait en racheter d’autres. De toute façon, avec un accident pareil, la compagnie aérienne devrait débourser des dédommagements faramineux pour chaque passager. Il pourrait possiblement même acheter une villa toute entière avec ce qui allait être demandé.

Ses yeux cherchaient autre chose, une tête brune, au niveau du sol ou à hauteur d’épaule. Mais à travers les arbres et les lianes, il était difficile de discerner quoi que ce soit. Il appela « Kara ? » en entendant l’écho de sa propre voix dans sa tête. Une douleur traversa son front. Il grinça des dents mais persista. « Kara ? » dit-il en s’avançant plus dans la jungle.

Les echos perdus

Les blessés graves avaient été traités, certains ne passeraient pas la soirée tant leurs blessures étaient infâmes et le matériel manquant. Heureusement qu’ils y avaient parmi eux quelques membres appartenant au personnel médical, ça limitait l’hémorragie. Lui-même avait fait de son mieux pour leur venir en aide, suivant parfois les directives des médecins et urgentistes présents. Etrangement la situation de crise était plutôt semblable pour Nash. On l’envoyait avec une escouade en plein territoire ennemi pour aller chercher un militaire blessé. Il passait parfois de très longues minutes au sol à lui prodiguer les premiers soins, à le stabiliser avant de pouvoir enfin l’extraire de là. Pour y parvenir, il fallait être capable de ne pas tenir compte de l’environnement et se focaliser uniquement sur les tâches à effectuer. C’est ce qu’il fit. Le contexte du crash, il fallait le mettre entre parenthèses et agir.

On avait maintenant plus besoin de lui, du moins il y avait tant d’autres choses à faire maintenant loin de la « tente » médicale. Nash s’était pris quelques minutes pour lui, ressentant le besoin de focaliser un peu ses pensées et de faire le point sur sa propre situation. Les vêtements, les mains étaient couverts de sang. Le sien avec cette plaie dans la zone temporale mais surtout beaucoup celui des autres. Il lui fallait s’en séparer et à défaut d’un robinet d’eau potable, il y avait l’océan. Ne plus avoir ce rouge sur les mains faisait un bien fou, ça permettait de passer à autre chose.

Le regard rivé sur l’horizon, Nash réalisait peu à peu ce qui lui arrivait. Il avait survécu à un putain de crash et était maintenant sur une île. En bref, il vivait maintenant l’expérience ultime dans différents stages de survie subis. Survivre ne s’inventait pas. Seuls les forts et les plus organisés survivent et ce serait son cas. C’était dans les premières heures qu’il fallait se montrer actif, s’organiser. Après nul ne saurait s’ils auraient encore la force de se lever, d’avancer… Pas question de rester là assis dans le sable, Nash devait s’activer. Il se porta donc volontaire pour explorer un peu la jungle avec d’autres. Bien vite, l’un des survivants se mit à hurler le prénom d’une jeune fille. Certainement un proche qu’il espérait retrouver. Ça s’annonçait compliquer. Ils avaient déjà du mal à voir à deux mètres devant alors retrouver quelqu’un là dedans…

« C’est qui cette Kara ? » Finit-il par lui demander apprenant que c’était sa fille. Un père qui cherche désespérement sa fille, voilà ce qu’il était et ce n’était pas un très bon constat.

« Tu m’en dis plus sur elle ? Comment elle est habillée par exemple ? Comme ça je pourrais t’aider. »

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« Nash Collins »

« C’est ma fille… » grogna Isaiah. Lui qui aurait voulu garder toute sa vie et les aventures des dernières années privées, il se retrouvait à devoir révéler des informations personnelles à des inconnus. En plus de la situation présente, il devait aussi essayer de préserver sa fille qui était à présent manquante. Il ne pourrait se résoudre à la penser morte avant d’avoir réellement vu son corps. Possible déformation professionnelle… Son ancien métier l’avait souvent rendu suspicieux des témoignages des gens qu’il ne connaissait pas. Ses yeux, seuls, feraient l’affaire par rapport à Kara.

L’homme qui lui avait demandé qui était le nom qu’il appelait, lui demanda plus de précisions. L’Australien s’arrêta un instant pour toiser l’inconnu. Avec sa taille de plus d’un mètre quatre-vingt-dix, il pouvait toiser beaucoup de monde. Ses yeux méfiants détaillèrent le gars. Il n’avait pas l’air dangereux ni particulièrement inquiétant. Même si Isaiah savait que le danger ne s’affichait pas sur le front, il estimait qu’avec toute l’expérience qu’il avait amassé dans les tribunaux, il pouvait faire confiance à son instinct.

Il renifla en se passant une main sur le front pour balayer de lourdes gouttes de sueur. « Brune. Un t-shirt rouge et un jeans. » dit-il simplement. Il finit par rajouter « Elle était à l’avant de l’avion. » pour plus de précisions. Il savait que l’avant n’avait pas été retrouvé et que seul l’arrière était à présent sur la plage. Mais cet avion n’était pas aussi grand que ça, les autres survivants et sa fille ne devaient pas se trouver très loin. « C’est quoi ton nom ? » demanda-t-il. Il n’aimait pas qu’un inconnu ai des informations sur lui alors que lui n’en avait aucune. Il se sentait mal et en plus il sentait le stress s’emparer de plus en plus de ses membres.

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Sa fille. Le mec était en train de rechercher sa fille, perdue dans la jungle. Nash n'osait même pas imaginer l'état émotionnel de celui-ci. Paniqué à l'idée de l'avoir perdu et déterminé à la retrouver au plus vite, quitte à prendre tous les risques. Ces informations n'étaient pas à prendre à la légère. Autant Nash était prêt à prendre tous les risques lorsqu'il devait ramener un homme à la base, autant là il ne maitrisait pas tous les paramètres. La jungle leur était inconnue. Ils ne possédaient pas d'armes particulières et n'avaient aucune idée de sa localisation. Il se devait néanmoins de l'aider dans sa recherche. Pour la jeune femme mais aussi pour lui. On ne pouvait laisser quelqu'un dans la détresse sans rien faire.

D'autres informations furent lâchées. Nash tâcha de les intégrer se focalisant désormais sur des éléments rouges. Sait-on jamais. Il tiqua néanmoins lorsqu'il lui avoua qu'elle faisait partie des passagers à l'avant. Cette partie de l'appareil n'avait pas été retrouvé, tout comme aucun de ses survivants. ça s'annonçait mauvais. L'homme devait certainement le savoir, pourtant comme chaque père il y croirait encore.

« Nash. » Pas la peine d'ajouter le nom de famille, ça ne servait à rien ici. Personne ne rechercherait ses antécédents ou même son profil facebook. Ils étaient tous égaux ici, pas de différences et unis pour survivre.

« Elle a quel âge ta fille ? » C'était différent s'il devait rechercher un adulte ou un enfant. Il espérait secrétement qu'elle était majeure pour améliorer ses chances de survie. Au vu du regard lancé par son interlocuteur, nul doute que ce dernier se méfiait de lui.

« Relax, mec. Je suis là pour t'aider. » Lâcha-t-il pour essayer de le rassurer. « Je suis militaire, US Air Force. Je fais partie des Pararescue. En gros, je fais partie des types qu'on appelle lorsqu'un de nos soldats est blessé en mission. Mon but : c'est d'aller là bas, de le stabiliser et de le ramener. » Il espérait ainsi gagner un peu la confiance de son interlocuteur, le rassurer quand à ses intentions. S'il la retrouvait blessée, il pouvait l'aider ou même en cas de danger. Certes il n'avait pas de fusil d'assaut mais c'était déjà ça.

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« Nash Collins »

L’homme se présenta entant que Nash. L’homme hocha la tête et répondit « Isaiah. » il n’avait pas particulièrement envie de dire son nom de famille. S’il y avait des Australiens proches du système juridique, ils pourraient éventuellement reconnaître son nom de procureur en disgrâce. Le type demanda l’âge de sa fille. « Jeune ado, 14ans. » précisa-t-il. Elle avait des fois l’air bien plus jeune… Peut être à cause de l’environnement dans lequel elle avait évolué ces dernières années. En tout cas, il espérait qu’elle n’était pas toute seule, où qu’elle était, et que d’autres près d’elles avaient survécus pour l’aider.

Lorsque le type lui sortit son CV, il hocha la tête et haussa les épaules. « Hm… Ok. Le prends pas mal, mais je fais confiance à personne, militaire ou non. » dans les tribunaux, il avait vu passé de tout. Flics, militaires, médecins… Tous ces métiers qu’on voudrait croire épargnés de la cupidité et du mal. Mais finalement, ils n’étaient que des êtres humains pleins de défauts qui se laissaient toujours influencés par des choses futiles ou toxiques.

Il balaya les environs du regard. « Je crois que la manière de retrouver les passagers de l’avant le plus rapidement possible, serait de trouver des débris de l’avant de l’appareil. » mais rien de métallique ne semblait se détacher de la nature environnante. « Peut être aller en hauteur ? » pensa-t-il tout haut en essayant de voir à travers les arbres si une quelconque colline ou montagne se trouvait à proximité. Il n’était pas quelqu’un de très fortiche en pleine nature. Il n’avait jamais vraiment aimé le plein air et ne tiendrait certainement pas aussi longtemps qu’il le voudrait sous cette chaleur avec ses entrailles en feu.

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Le mec ne lui faisait pas confiance. Bon au moins avait-il la franchise de l'avouer à voix basse même si Nash avait bien ressenti cette froideur, cette distance qu'il tentait de garder. Il pouvait le comprendre. Après tout n'étaient-ils pas de parfaits inconnus quelques jours plus tôt ? Certains ne se seraient peut être jamais parlés si le destin ne les avait pas forcé. Néanmoins maintenant, ils étaient là, ensemble et ce serait ensemble qu'ils pourraient s'en sortir. Quelques individus pourraient peut être survivre sur cette île, seuls sans aide extérieure. Il y avait le problème de l'eau, de la nourriture mais aussi de garder le moral avant de penser à sortir de là. ça faisait beaucoup pour un seul homme.

De toute manière, ce n'était pas l'état d'esprit du jeune homme. Il avait l'habitude de travailler en équipe, de s'entrainer et forcément il faisait confiance un minimum aux autres. Isaiah lui proposa de trouver une position en hauteur afin d'avoir une vue d'ensemble. C'était plutôt malin.

« Bonne idée ! Regarde sur la gauche, ça semble monter. » Aucune idée si ce n'était qu'une petite surélévation avant de s'enfoncer bien davantage dans la jungle. L'épaisse végétale empêchait de voir au loin. ça génait aussi pour se repérer et il était aisé de se perdre. Pour éviter cela, Nash laissait une marque sur le tronc de quelques arbres remarquables. Un simple N rapide avec un morceau de bois aiguisé. ça montait fortement. Les mollets et cuisses furent vite mis dans le rouge même pour lui. La température et la forte humidité ne facilitaient pas la manoeuvre. Pour ne pas se focaliser sur ses pas, Nash décida d'échanger avec lui.

« Pourquoi autant de méfiance ? Tu as des trucs à cacher ou quoi ?! » Même si c'était le cas, il pouvait très bien lui mentir et Nash avait clairement autre chose à penser.. « Tu peux avoir un casier judiciaire épais comme mon bras, je m'en tape. On est ici pour survivre. »

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« Nash Collins »

L'homme ne semblait pas particulièrement embêté par le fait que Isaiah ne lui faisait pas confiance. De toute manière, il ne s'en cachait pas vraiment et ne comptait pas nier quoi que ce soit. Il avait passé trop de temps dans sa vie à mentir à tout le monde, pour tout et n'importe quoi, il n'avait plus le temps pour ça ; surtout quand la vie de sa fille était en jeu. Il avait passé tant de temps à se demander si elle était encore en vie, maintenant qu'ils s'étaient de nouveau retrouvés, il n'allait pas laisser cette chance passer... Si elle était en vie et qu'ils retrouvaient l'avant de l'avion. En tout cas, s’il la retrouvait, il ne savait pas si il arriverait un jour à la laisser partir à plus de deux mètres de lui.

Nash lui indiqua une élévation de terrain sur la gauche. Isaiah dit simplement « Ok. » et commença à marcher tout en faisant attention à garder l'homme dans son champ de vision. Bêtement, Isaiah n'y connaissait rien à la jungle, la survie et tout ça, et il ne voulait pas perdre de vue quelqu'un qui semblait, lui, s'y connaître.

Puis, il lui fit remarquer que sa méfiance n'était pas justifiée car ils étaient plus ou moins tous dans la même galère et qu'ils cherchaient tous à survivre. Sa casquette de procureur méfiant réapparu et Isaiah répliqua « On a pas tous les mêmes stratégies pour survivre. Pour certains, ça implique de faire du mal aux autres. » il était pragmatique et avait vu trop de bonnes personnes se faire blesser de manière inutile par des salauds pour simplement donner le bénéfice du doute à n'importe qui. De plus, il se connaissait lui et savait qu'il abandonnerait Nash s’il devait choisir entre sa fille et lui. Il se pourrait même qu'il n'ai même pas une once de regret.

Mais l'homme espérait quand même qu'ils n'en arriveraient pas à une situation aussi désespérée. Après tout, ils n'avaient qu'à survivre jusqu'à l'arrivée des secours qui devraient mettre quelques jours tout au plus, semaines au pire des cas. Mais avant ça, il se devait de retrouver Kara. Il ne foutrait pas les pieds dans une embarcation avant de l'avoir auprès de lui. Il l'avait déjà laissé filer une fois, il n'allait pas reproduire la même bêtise. « Je crois qu'il n'y a rien dans le coin... » dit-il, un peu dépité.

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C'était quoi cette réponse ? Nash s'immobilisa dans sa montée pour tourner la tête dans sa direction, les sourcils froncés. Il ne comprenait pas où l'autre voulait en venir. Faire de mal aux autres ? C'était quoi cette stratégie pourrie ? Le mec ne semblait pas avoir compris qu'ils n'étaient plus dans la vie réelle. Sur cette île, il ne pouvait compter que sur lui et les autres pour le tirer d'un mauvais pas. Mettre les bâtons dans les roues des autres survivants ne risquait pas de l'aider à survivre par ici. Enfin s'il avait envie de se tirer une balle dans le pied, c'était son problème. Nash lâcha un soupir avant de reprendre la montée essayant d'oublier cette connerie pour ne garder que l'essentiel en tête : arriver en haut de ce sommet.

Bordel que c'était haut ! L'endurance était normalement pas un problème pour lui mais Nash devait avouer qu'il l'avait eu bien dur cette fois-là. il multiplia les expirations pour calmer son palpitant. Un peu d'eau n'aurait pas été de refus après cet effort. Il s'empressa d'ailleurs de sortir une bouteille de son sac pour en avaler quelques gorgées. Monsieur Rabatjoie se chargea des constatations : pas l'ombre d'une fumée, de points repérables, que de la jungle à perte de vue. ça promettait...

« Un peu d'eau ? » Proposa-t-il à son coéquipier du jour en lui tendant sa bouteille. Nash se disait qu'intérieurement il était peut être trop con de le proposer à cet individualiste. Ce n'était pas sa manière de penser. Il n'allait pas changer pour lui et il ne lui avait rien fait de mal pour le moment. Rien qui ne méritait qu'il adopte une autre attitude envers ce dernier.

Bon à défaut d'avoir retrouvé cette demoiselle, au moins avaient-ils exploré un des sommets de l'île et en avoir une vue globale. C'était important mine de rien. Nash prenait le positif oubliant le négatif de l'aventure. ça ne servait à rien de broyer du noir, il fallait avancer.

« Allez on redescend. »

Une fois la confirmation d'Isaiah, l'ex militaire prit les devants pour redescendre par un autre chemin. Rien ne servait de revenir sur leur pas, autant continuer l'exploration et peut être découvrir des choses intéressantes. La forêt était dense, la pente élevée. Il fallait se tenir aux différents arbres pour ne pas glisser. La bonne solution aurait peut être été de la faire sur les fesses comme au ski quand la pente est trop raide et d'apprécier la descente. C'était mal le connaître. Nash aimait ce genre de moments où on ne maîtrisait pas tous les paramètres, où il y avait un peu de danger. Chaque pas pouvait l'emmener quelques mètres plus bas.

« Tu partais faire quoi à Sidney ? Tu bosses là bas ? » Questionna-t-il dans le but d'en apprendre davantage sur l'inconnu mais aussi pour faire la conversation. Ils n'étaient que deux, autant passer le temps en discutant plutôt qu'en se faisant la gueule. Après plusieurs dizaines de minutes de marche, un bourdonnement finit par se faire entendre. Nash n'y prêta pas plus attention jusqu'à ce que ça devienne beaucoup plus fort, plus proche aussi. Par réflexe, il leva le poing ordonnant ainsi l'arrêt de la progression.

« Tu entends ça ?! » C'était déjà trop tard. Des espèces de guêpes étaient déjà sur eux et d'autres ne cessaient d'affluer. Les premières piqûres se faisaient déjà ressentir. « ON DEGAGE DE LA » Lâcha-t-il tout en faisant demi-tour courant le plus rapidement possible.

@ pyphi(lia)

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