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Beth Archer
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Dim 25 Nov - 22:30

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Tu as oublié ce que veut dire le mot repos. Trois jours que vous êtes ici. Trois putains de jours. On parle des secours qui vont finir par vous retrouver. Du temps qu'il leur faut pour balayer le Pacifique, retrouver l'avion. Mais toi, tu ne le sens pas. Ta foi en les compétences des garde-côtes et autres militaires est limitée, pour ne pas dire quasi inexistante. Tu as appris à ne pas compter sur les autres. Cette fois ne fait pas exception. Tu donnes un coup de main sur le campement, ces installations organisées brièvement le temps que les secours arrivent. C'est ce que tu as trouvé de mieux à faire : ainsi, tu ne rumineras pas (trop) quant à ta situation. Et surtout, c'est ce qu'il t'a semblé le mieux. Te rendre utile. T'intégrer au groupe. Devenir indispensable. Te lier à certains d'entre eux. Ainsi, devenir intouchable. Tes doutes quant aux raisons qui font que tu as survécu au crash n'ont pas balayé les raisons pour lesquelles tu as pris cet avion. Fuir. Rester celle que tu t'es efforcée d'être ces deux dernières années. En aucun cas, devoir faire face à ce passé qui t'est si douloureux. Tu as embarqué sur ce vol en tant qu'Elisabeth Archer, tu demeureras Beth Archer. Tu as tout laissé derrière toi. Tu fuyais, une nouvelle fois. Mais parce que tu as trop sacrifié pour que tout vole en éclats maintenant. Vince était parvenu à tout remettre en cause, mais il ne gagnerait pas. Tu as choisi la vie. Alors, tu agis. Tu t'occupes des blessés, lorsque tu ne cherches pas à manger. Tu alimentes le feu. Tu es loin d'être une spécialiste de la survie, mais tu te débrouilles. C'est ce que tu as toujours fait. Et si on te pose la question, tu as passé pas mal de temps dans les Everglades étant enfant. Tu as eu le temps de réfléchir, de mettre au point des stratagèmes. Mentir, tu en as l'habitude. Tu ne te souviens même plus de la dernière fois où tu as été totalement honnête avec quelqu'un. Pourtant, tu te sens concernée par ceux qui t'entourent. Un peu. Parce que tu as du mal à faire face à tant de souffrance. Le jour du crash, ce que tu as vu t'a semblé insoutenable. Ce n'était que le début. Tu ignorais encore que certains seraient mutilés à vie. Que d'autres en auraient pour de longues heures, si ce n'est des jours d'agonie avant que mort ne vienne. Tu ignorais qu'il faudrait consoler ceux qui auront perdu des proches. Les pleurs des enfants. Les cris de ceux qu'on arrache d'un corps sans vie. Tu as toujours tout fait pour mettre de la distance entre les autres et toi. Seul ce qu'ils pouvaient t'apporter suscitait ton intérêt. Tu arrivais à t'en sortir, de cette manière. Là, tu es au pied du mur. Le rôle dans lequel tu t'es glissée s'est refermé sur toi. Tu ne peux pas échapper à tout cela, tandis que par le passé tu te faufilais sans prévenir, méfaits accomplis. Tu n'en peux plus. Tu n'es pas faite pour cela. Tu n'as qu'une envie, c'est de te rouler en boule dans un coin sombre, et qu'on te laisse en paix. Tu es venue te réfugier dans la réserve. Quelques minutes, tu t'étais dit. Le temps de retrouver ton calme. Ne pas tout gâcher. Tu sais que vous serez ici pour plus longtemps qu'on ne le dit. Tu n'as pas le droit à l'erreur. Tu demeures ainsi, quelques minutes, appuyée contre le mur. Puis, tu vois cette silhouette entrer. Bras en écharpe et démarche familière. Tu l'as vu le jour du crash, et tu as réussi jusqu'à présent à nier. Tu peux sentir ton rythme cardiaque s'accélérer, et tu es certaine d'avoir à présent les mains moites. Tu sais. Lui ne semble pas t'avoir vue. Pas encore. « Si tu cherches la vodka, elle est planquée ailleurs. » Dans d'autres circonstances, peut-être aurais-tu été heureuse de le voir. Peut-être bien. Mais l'idée qu'il sache qui tu es te rend malade. Mais c'est surtout la façon dont vous vous êtes quittés que tu as en mémoire. La promesse qui a été faite. Tes problèmes ne sont rien à côté de la dette que tu as envers lui.
Bronislav G. Petrovitch
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Mer 28 Nov - 18:32

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Trois jours que tu t’étais réveillé dans cet enfer. Trois interminables journées à laisser les gens te prendre pour héros. Trois interminables journées à chercher à comprendre ce qui s’est produit dans l’avion. Si Alexei et la mystérieuse valise qu’il avait placée dans un compartiment au milieu de l’avion avaient provoqués cette catastrophe. Trois interminables journées à attendre des secours qui n’arrivaient pas. Trois interminables journées coincées dans la peau d’un néonazi « caché » parmi les agneaux. Ta couverture ne t’avais jamais autant pesé que cette nuit où la Doc’ c’était penchée sur tes tatouages, où tu avais compris que ta couverture se disloquerait sur l’île si tu continuais à agir comme Bron et non comme Bronislav. Tu avais aidé des personnes de couleurs, des métis, comment le justifier si Alexei était en vie, si on continuait à te traiter en héros ? Putain, tu avais passé trois jours à repêcher les corps repoussés sur le rivage, à observer chaque visage mutilé pour t’assurer que ce n’était pas Alexei. Déjà que t’avais faillis mourir noyé en sauvant Barbie... Si Alexei était mort tu prenais des précautions pour rien et plus le temps passait, sans que les secours arrivent, plus tu doutais de la nécessité de maintenant cette fausse vie qui était la tienne depuis trois ans. Mais comment prouvé qui tu étais. Tu n’avais pas ta plaque, ton arme, tout ce qui te restait c’était ces tatouages sur les bras et le torse. Et si Alexei n’était pas mort, s’il n’était pas responsable du crash, alors il te fallait maintenir ta couverture, pour ne pas compromettre le travail de trois ans. Mais Bronislav était si différent de Bron. Tu ne t’étais pas nettoyé en public, tu attendais la nuit pour rincer tes vêtements et te changer à l’abri des regards. Tu avais vu la mine de la Doc en voyant tes tatouages, si le bruit courrait, tu pouvais très vite te retrouver en difficulté. Et comment prouver que ce n’était qu’une mascarade ? Que tu n’étais pas dangereux ? Tu avais vu les regards dans les aéroports, dès qu’un homme moyen oriental barbu se présentait à l’embarquement, quel sentiment inspirerait un néo nazi alors qu’on parlait partout des gangs et de la montée de l’extrême droite radicale partout dans le monde. Tu évitais le plus possible les autres survivants, cherchant des preuves de ce qui s’était produit, de la cause du crash. Cherchant sans relâche des corps, dans la mangrove où sur le rivage, enfonçant tes pieds dans le sable noir. La journée avait été épuisante, tu étais parti à la recherche d’une source d’eau pure dans la mangrove, tu étais revenu avec de l’eau recueillit dans une petite cuvette dans la roche, il faudrait la bouillir mais elle restait buvable. L’eau était un réel problème sur le campement alors que la nourriture était abondante, fruits, poissons, la mangrove regorgeait de victuailles à qui savait les chercher. Bien sûr, certains avaient extraits des bagages de la nourriture plus « traditionnelle » et rapidement les ressources avaient été regroupées quand on avait compris que les secours tarderaient. Il était tard, tu étais épuisé, après avoir déposé l’eau que tu avais recueillir dans des bouteilles d’un litre, tu avais pris la direction de la réserve de nourriture. D’un signe de tête tu avais salué les survivants en faction près du stockage, les survivants avaient tendus des couvertures au-dessus de piquet taillés dans des arbustes pour protéger la nourriture des rayons cruels du soleil, il faisait sombre comme dans un four dans cette étrange tente. Ce qui expliquait que tu ne l’avais pas vu. « Si tu cherches la vodka, elle est planquée ailleurs. » Cette voix. Plusieurs fois tu avais cru la reconnaître dans les traits de nombreuses jeunes femmes là-bas sur le continent. Le choc te figea en plein mouvement, comme si un fantôme avait brusquement fait son apparition. Ce qui était un peu le cas. Comment s’était-elle assurée de ne pas te croiser depuis trois jour, tu n’en savais rien, tu avais passé beaucoup de temps dans la mangrove, tu revenais souvent à la nuit tombée, fuyant cette cape de héros qu’on voulait draper sur tes épaules. Elle t’avait reconnu sans que tu prononces un mot, dans le noir. Elle savait que tu étais ici depuis le crash. Elle ne pouvait l’ignorer. « Si tu cherches le popcorn, je suis désolé de te le dire le stock est sous l’eau avec le reste des bagages... » Tes mains tremblent. Ta couverture ne tient plus à grand-chose désormais. Comment la seule personne qui te connaissait mieux que toi-même autrefois, peut se trouver sur cette île et compromettre le travail de trois ans par un simple mot. « Putain Vera, qu’est-ce que tu foutais sur un vol pour l’Australie !. »
Beth Archer
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Mer 28 Nov - 22:17

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Tu penses souvent à Bron. Pas tant à la façon dont vous vous êtes quittés. Ça, tu t'interdis d'y penser. Ça te boufferait. Ça te détruirait de l'intérieur. Ce dont tu aimes te rappeler, ce sont les après-midi passés dans sa famille, après l'école. Cette maison pleine des cris et des rires d'enfants. L'odeur du smetannik dorant au four. Ce mélange d'anglais et de russe qui était devenu la langue de la famille. Une douceur qui contrastait avec celle de ton foyer. Il faut pourtant le reconnaître, tes parents ont fait ce qu'ils croyaient le mieux. A toi étaient réservés la solitude de l'enfant unique, l'étouffement du statut d'enfant miracle. Tu arrives encore à te représenter mentalement la maison Petrovitch, la quiétude qu'elle t'inspirait autrefois pouvant être presque touchée du bout des doigts. Tu es en bien loin aujourd'hui. Tu as une grande gueule, mais tu n'es pas sereine. « Si tu cherches le popcorn, je suis désolé de te le dire le stock est sous l’eau avec le reste des bagages... » Tu l'observes dans la pénombre. Pantin désarticulé qui semble reprendre vie. Tu te relèves, fais un pas dans la lumière. Tu as l'impression de rêver. Jamais, tu ne pensais le revoir. Il est pourtant là, devant tes yeux. Sarcasme. Il est aussi mal que toi en ce moment. De l'eau a coulé sous les ponts. Il sait ce que tu es. Il le sait depuis longtemps déjà. Un flic. Avant même que tu ne te retrouves sur le pas de sa porte, il y a deux ans, il savait. Tu en avais tous les signes avant-coureurs. Sans doute, avait-il passé ton nom au fichier, alors que vous vous étiez perdus de vue. Tu étais douée, mais ça ne t'a pas toujours mise à l'abri des emmerdes. Puis, il y a eu ce jour où tout a basculé. L'irréparable avait été commis, puis tu révélais préférer l'argent à l'homme qui était ton complice. « Putain Vera, qu’est-ce que tu foutais sur un vol pour l’Australie !. » Le stress te rend agressive. Autant que tu te souviennes, cette caractéristique est également présente chez Bron. Plus que stressée, cette situation te rend malade. Il sait tout. Il en sait suffisamment pour que ta petite comédie prenne fin. Et tu ne peux pas permettre que cela arrive. Seule l'arrivée des secours te permettrait de mettre fin à ton manège. Et tu ne comptes pas là-dessus. Tu as bondi en entendant ces paroles. Prête à sauter à la gorge. « Vas-y, crie-le un peu plus fort, je crois que deux ou trois personnes au bout du campement ne t'ont pas entendu ! » que tu t'exclames, furieuse. Tu ne fais plus dans la demie mesure. Tu as souvent pensé à lui ces deux dernières années. La situation dans laquelle tu l'as mise. Quelques instants seulement, pour ne pas sombrer. Tu restes convaincue d'avoir fait ce qu'il fallait pour survivre. Tu croyais avoir gagné ta liberté. Tu y as goûté. Puis, tu as compris trop tard que tu avais baissé la garde. Tu as pu t'enfuir, et tu n'as pensé qu'à mettre de la distance entre Vince et toi. Ce fut l'Australie comme ça aurait pu être n'importe quelle autre destination. « Puis je pourrais te poser la même question. A ce que je sache, ton employeur ne s'appelle pas Interpol ! » Tu as changé. Tu n'as plus grand chose à voir avec cette gamine qui rêvait de Manhattan. La fille du contremaître, vivant de l'or noir des puits texans. Tu es celle qui a laissé tomber ses études deux semaines avant ses derniers finals. Celle qui est allée en stop jusqu'à Los Angeles, pour y découvrir la désolation du rêve américain. Ville sans culture, ville au sol jonché de SDF. Celle qui a basculé dans l'illégalité parce qu'elle s'ennuyait dans une vie trop conventionnelle, trop banale. Et celui que tu as en face de toi, tu as aujourd'hui du mal à le reconnaître. Pas seulement à cause du mal-être que provoque sa présence sur le même caillou que toi. Il te paraît différent. Quelque chose dans ses yeux a disparu. Il te paraît sombre. « Bon sang, Bron, qu'est-ce-que t'as foutu ? » que tu lâches, incertaine de ce que tu dois comprendre. Tu ne sais pas. Depuis combien d'années, ne l'avais-tu pas vu la dernière fois ? Dix ? Les choses ont changé. Les chemins empruntés divergents. Mais tu es coincée avec cet homme. Ça te fiche la trouille. Cette impression de le connaître à la fois si bien, mais si peu désormais.
Bronislav G. Petrovitch
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Jeu 6 Déc - 19:45

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Vous vous disputiez peu lorsque vous étiez enfant, parce qu’elle était ton amie autant que ton interprète quand tu peinais à prononcer des mots ou a exprimer une idée. Elle était alors plus douée en Russe que toi en Anglais. Il faut dire qu’elle passait la plus part de ces journées de libre avec toi au lieu d’être chez elle. Ton père avait coutume de dire, lorsque vous aviez commencé à devenir adulte, que Vera n’aurait pas pu être plus des vôtres, à part si tu l’épousais. Tu la connaissais mieux que tu te connaissais toi-même. Elle était ta sœur, ta meilleure amie, ou devais-tu préciser « autrefois ». Cette femme qui se tenait devant toi était une étrangère, elle avait resurgit dans ta vie une nuit, trois ans plus tôt après près de douze ans d’absence et pourtant, pourtant tu n’ignorais rien d’elle. Et de ce qu’elle avait été durant ces douze années. Pourtant en souvenir de votre amitié et des bleus sur son corps tu lui avais construit une nouvelle identité, avant de devenir toi-même quelqu’un d’autre. Aurais-tu cherché à la retrouver après la fin de ta mission sur couverture ? Peut-être. Vous vous disputiez peu lorsque vous étiez enfant mais à l’adolescence vos rapports avaient souvent été explosifs, surtout lorsque les hormones avaient commencés à affirmer vos caractères, plus conscients des failles de l’autre, de ces problèmes. Vous aviez cessé d’être des enfants et ils vous arrivaient de vous engueuler violemment, toujours dressés sur vos ergots. Petit à petit tu t’étais assagis, tandis qu’elle se mêlait toujours aux histoires et tu le lui reprochais alors. Puis tu avais appris à la laisser faire ces propres erreurs, tandis que tu embrassais la voie qu’elle t’avait fait choisir sans le savoir lorsqu’elle avait pris ta défense, ce jour-là dans la cour. « Vas-y, crie-le un peu plus fort, je crois que deux ou trois personnes au bout du campement ne t'ont pas entendu ! » Elle t’énerve toujours autant. Et puis, le crash, la blessure, tout cela avait mis à mal ta capacité physique à te défendre te positionnant par obligation sur la défensive. « Heureusement pour toi que certains ont eu les tympans crevés par l’explosion des moteurs, ça en fera un ou deux qui ignorent qui tu es .... Beth, si c’est encore comme ça que tu te fais appeler. » Pourquoi fallait-il qu’elle se trouve sur ce vol ? Pourquoi fallait-il qu’elle soit ici, en danger, sur cette île. « Puis je pourrais te poser la même question. A ce que je sache, ton employeur ne s'appelle pas Interpol ! » Tu te hérisses et jette un coup d’œil derrière toi afin de t’assurer que personne ne se trouve à l’extérieur. Alexeï. Ce nom te hante depuis le jour du crash. Tu n’as eu de cesse de chercher son corps, un signe de vie, sans  succès. Tout comme tu n’as pas retrouvé la valise qu’il avait avec lui dans l’avion. Cette valise idiote avec smiley grognon. « Mon employeur faisait bien ton affaire il y a trois ans Vera. » Que tu grognes en te rapprochant pour abaisser le volume de votre conversation. « Bon sang, Bron, qu'est-ce-que t'as foutu ? » Tu trésailles, comme si elle t’avait giflé. Personne ne sait à quelle branche des forces de l’ordre tu appartiens, ce secret est un des mieux garder, pour ta sécurité mais surtout afin que tu puisses accomplir la mission qui t’incombes. Elle ne peut rien savoir et pourtant sa phrase anodine te culpabilise encore plus que toutes les paroles que tu as pu entendre ces derniers jours. Et machinalement tu frottes ces points juste au-dessus de ta blessure, un geste inconscient dont tu t’étais débarrassé deux ans plus tôt, les tatouages te brûles plus que jamais. « Je prenais de gentilles petites vacances quand j’ai finis crashé sur une île déserte. A ton avis, qu’est-ce que je foutais ? Ou bien est-ce que tu te souviens de qui je suis seulement quand cela peut servir ton intérêt ! » Ironises-tu mordant. Parce qu’attaque vaut mieux que souffrir. Son abandon des années plus tôt avait blessé quelque chose en vous.
Beth Archer
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Sam 8 Déc - 21:45

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Tu ne pensais pas le revoir un jour. Pourtant, tu ne comptes plus les fois où tu as cru le croiser au détour d'une rue de New York, incertaine. Il t'avait pourtant fait promettre que si tu disparaissais de tous, cela l'incluait également. Ce fut seulement bien plus tard, repensant à ce que tu avais dû traverser pour cette nouvelle vie, que tu avais réalisé l'ampleur de cette décision. Tu n'avais pensé qu'à te mettre à l'abri, et jouir pleinement de cet argent taché de sang. Tu vois tout ce à quoi tu as renoncé, pas ce jour-là, mais il y a plus de dix ans maintenant. Tu as fui une vie qui te semblait alors étouffante. Tu te pensais exceptionnelle. Tu ne voulais pas de cette vie renfermée à laquelle on te destinait. Tu ignorais alors que tu perdrais tout ce qui avait un jour comptait. Tu te fichais des conséquences. Tu voulais l'argent facile. L'adrénaline. Au moins un grand amour. Jamais, tu n'as vraiment songé aux conséquences de tes actes. Et des conséquences, il y en a eu. Tu t'es servi de Bron, comme tu l'as fait avec d'autres. Mais tu es allée plus loin dans tes actes. Et tu as brisé la confiance d'une de ces quelques personnes qui ont compté pour toi. Tout ça, tu te le prends dans la figure en ce moment. Sa posture te paraît menaçante à mesure qu'il se rapproche de toi, le ton n'ayant pas tardé à se hausser. Il y a encore quelques années, si loin désormais, vous aviez l'habitude de vous engueulez ouvertement. Aujourd'hui, cette colère te fait peur. Elle ne fait que rejaillir celle que tu t'es efforcée de dissimuler toutes ces années. « Heureusement pour toi que certains ont eu les tympans crevés par l’explosion des moteurs, ça en fera un ou deux qui ignorent qui tu es .... Beth, si c’est encore comme ça que tu te fais appeler. » Ces derniers mots te glacent le sang. Tu as fait beaucoup de choses pour te construire une nouvelle vie. Tu avais trop déconné. Tu étais fichue. Si ce n'était pas Vince qui te retrouvait, les flics s'en chargeraient. Ils auraient fini par remonter jusqu'à vous. Du sang sur les mains. Il était hors de question que tu plonges. Ils te croyaient morte. Et tu étais libre de vivre comme tu l'entendais. C'était trop beau pour être vrai. Les flics n'avaient jamais eu idée de ton implication dans cette histoire. Mais Vince avait fini par retrouver ta trace, à tout hasard. « Va te faire foutre, » que tu lâches, furieuse. Tu as tout fait pour rester Beth. C'est précisément ce qui t'a mise dans cet avion. Jusqu'à il y a une semaine, tu vivais à peu près en paix la vie que tu t'étais choisie. Il y avait eu Vince, cette nouvelle fuite, le crash. Et puis lui, qui remet en cause ce que tu prétends être. La personne que tu t'efforces d'être tant que vous seriez coincés sur ce rocher. Une femme volontaire, aimable, capable. Ainsi, tu n'éveillerais pas les soupçons. C'était la stratégie que tu avais adopté. Faire profil bas. Te rendre utile. Devenir indispensable. Mais Bron sait. Il te connaît mieux que tu ne te connais toi-même. Il a vu ce que tu étais devenue, ce jour où il t'a trouvée sur le pas de sa porte. Il sait que tu n'as rien d'une personne fiable. Que tu es prête à tout. Que tu mens comme tu respires. « Mon employeur faisait bien ton affaire il y a trois ans Vera. » Sa voix a baissé d'un ton. Non que le calme soit revenu parmi vous. La suspicion est toujours de mise en ce qui vous concerne. Mais il ne te terrifie plus. Ce que tu as en face de toi est bien différent de ce que tu as connu. Bron te semble vieilli et fatigué. Ses cheveux sont bien plus courts, tandis que son bras semble vraiment mal en point. Pas que tu envisages l'affrontement physique - tu as déjà bien assez donné. « C'est toi que j'étais venue voir. Pas le flic. Toi. » Honnêteté. Le fait qu'il soit flic n'était pas ce qui t'avait poussée à franchir le pas, seulement une donnée supplémentaire, que tu avais prise en compte. C'était précisément l'une des raisons pour lesquelles tu pensais qu'il ne t'aiderait sans doute pas. Tu avais su te montrer convaincante. Les bleus que t'avait laissé Vince avaient appuyé cette terreur pas complètement feinte. Vince te terrifiait réellement, et ce serait sans doute le cas si tu n'étais pas coincée ici. « Puis tu n'étais pas obligé d'accepter. Si c'est pour me le reprocher le restant de mes jours, t'aurais mieux fait de refuser. Fallait me laisser crever, » que tu ajoutes, enfonçant un peu plus le couteau imaginaire. Tu n'aurais jamais pu aller en prison. Tu n'aurais pas laissé les flics te prendre vivante. Quant à Vince, tu n'avais aucun doute qu'il te voulait morte. Mais Bron t'avait aidée, ce jour où il t'avait trouvée sur le pas de sa porte. Il avait pris les choses en main, te faisant disparaître en feignant ta mort, et il t'avait procurée de nouveaux papiers. Se pensant débarrassé de toi pour toujours. Jusqu'à ce que vous vous retrouviez sur le même vol. « Je prenais de gentilles petites vacances quand j’ai finis crashé sur une île déserte. A ton avis, qu’est-ce que je foutais ? Ou bien est-ce que tu te souviens de qui je suis seulement quand cela peut servir ton intérêt ! » Il t'avait percée à jour. Sans doute depuis longtemps déjà. Il savait ce que tu étais. Pourtant, ce n'est pas à propos de toi que tu t'esclaffes. Tu ris nerveusement, comprenant trop peu ce qui se joue. Mais assez pour comprendre qu'il ne joue pas franc jeu. Tout comme toi. « Je ne sais pas ce que tu caches et je ne suis même pas sûre de vouloir le savoir. Mais ... t'as intérêt à fermer ta gueule. T'as vraiment intérêt à la fermer. » Phrase à double-sens. Tu ne peux permettre qu'il mette en danger ce sur quoi ta vie repose. Tu n'es plus certaine de vouloir savoir ce qu'il fichait réellement sur un vol pour l'Australie. Ce que tu constates, c'est que la confiance entre vous a été brisée. C'était il y a longtemps déjà, pourtant c'est seulement aujourd'hui que tu comprends ce que tu as perdu.
Bronislav G. Petrovitch
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Dim 9 Déc - 15:27

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Tu n’avais pas réalisé que tu gardais tant de rancœur à son sujet avant de te retrouver face à elle aujourd’hui, face à cette femme qui n’avait rien de la gamine bagarreuse aux côtés de qui tu avais grandis. Tu avais pourtant été celui qui avait fixé les règles vous concernant lorsque tu l’avais trouvé sur le seuil de ta porte en pleine nuit, à quelques jours du début de ton infiltration. Pourquoi ? Pourquoi avoir insisté pour qu’elle disparaisse de ta vie pour ensuite lui reprocher aujourd’hui ? Parce que tu avais été blessé, blessé qu’elle vienne te trouver pour disparaitre après presque douze ans de silence. Blessé qu’elle se soit tournée vers toi, pour ce que tu étais, un flic capable de l’aider, que pour qui tu avais été, son ami depuis des années, son meilleur ami. Et tu avais fouiné ensuite, pour en apprendre plus sur Vera Kincaid. Et ce que tu avais découverts n’avait fait qu’accentuer ce malaise diffus qui t’avais accompagné lorsque tu l’avais conduit à l’aéroport après avoir fait en sorte qu’on la croie morte. « Va te faire foutre, » Tu ris, de ce rire un peu rauque et abimé qui témoigne du cynisme qui t’habites désormais, depuis que tu as appris que les êtres humains étaient capables de tout. Elle y comprit. « Non ça si j’ai bien compris c’est ta spécialité, t’arnaques et tu baises ... Ton père doit être si fier de toi. » Tu tapes où ça fait mal et quelque chose en toi se rebelle face à tant de bassesse. Mais elle n’a rien à faire ici et mieux vaut qu’elle ne cherche pas à profiter de toi comme elle l’a déjà fait. Tu sais qui elle est, et surtout ce que cache cette pseudo personnalité qu’elle affiche, Beth. Tu te doutes qu’elle n’était pas sur ce vol par hasard. Elle n’a aucune famille en Australie. Aucuns amis non plus. Et que maintenant elle doit faire profil bas. L’idée t’effleure qu’elle craint peut être quelqu’un sur ce vol ... Mais tu balayes cette pensée d’un battement de paupière, elle n’est pas une demoiselle en détresse, non elle est plutôt celle qui cause la détresse des autres. Tu vois dans ses yeux que tu lui fais peur lorsque tu t’approches et tu demandes quelle part de cette émotion est feinte. Il est vrai que ta corpulence a changé, l’entrainement parmi les néonazi a sculpté ton corps, l’a rendu plus imposant, plus délié aussi. Et tu sais que la coupe courte rend ton visage plus sévère, plus menaçant. Pourtant sous ces traits, tu restes Bron, contrairement à elle, tu n’as pas tant changé. « C'est toi que j'étais venue voir. Pas le flic. Toi. » Elle semble ne pas mentir, tu es assez doué pour deviner quand elle te manipules, même si tu as été trop crédule cette nuit-là. Peut-être car elle avait surgit un soir où tu étais particulièrement vulnérable. Un des seuls soirs de vulnérabilité de ta vie. Tu étais ébranlé par ces tatouages sur tes bras, par les adieux échangés avec ta famille. Tu étais Bron mais une part de tes défenses s’était écroulé et elle avait surgit, battue, mouillée et vulnérable. Tout du moins c’était ainsi que tu l’avais vu ce soir-là. Et le petit garçon que tu avais été avait voulu aidé celle qui avait façonné sa vie sans le savoir. « Puis tu n'étais pas obligé d'accepter. Si c'est pour me le reprocher le restant de mes jours, t'aurais mieux fait de refuser. Fallait me laisser crever, » Là encore un rire rauque te secoues, cette fois la lame a fait mouche. Quel autre choix avais-tu ce soir-là ? La laisser partir pour être celui qui identifierait son corps à la morgue ? « Comme si j’avais le choix. J’ai annoncé assez de décès dans ma vie sans vouloir être celui qui allait aller sonner chez ton père pour lui annoncer que tu étais morte, parce que je n’avais pas voulu t’aider. Mais tu m’as raconté une sacré histoire ce soir-là Vera... Tu étais une victime mais seulement jusqu’à un certain point. » Elle rit elle aussi mais il y a un brin de peur dans ses yeux, un rire nerveux, qui sonne faux. « Je ne sais pas ce que tu caches et je ne suis même pas sûre de vouloir le savoir. Mais ... t'as intérêt à fermer ta gueule. T'as vraiment intérêt à la fermer. » Ton front touche le sien avant même que tu réalises ce que tu es en train de faire, envahir son espace, lui faire peur. « C’est une menace ? Je ne sais pas à quoi tu joues ici, ni qui tu fuies Vera mais je peux le découvrir, et contacter mes amis ... Mais soit certaine d’une chose, tant que les secours ne sont pas sur cette plage je ne te connais pas et tu ne me connais plus. Les enjeux te dépassent et tu ne veux pas être celle qui me menace. Crois-moi sur parole. Mais celui de nous deux qui a le plus à perdre Beth, c’est toi. »
Beth Archer
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Dim 9 Déc - 21:32

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Tu réalises seulement l'étendue de ta rancune. Contre toi-même et contre lui. Il fut un temps où Bron était ton monde. Puis, vous vous étiez perdus de vie. Vos diplômes en poche, vous aviez emprunté des chemins différents. Il était parti à Dallas, où il avait été accepté à l'école de police, tandis que tu t'installais à Tucson, Arizona, pour y faire une licence d'Histoire. Ce choix t'avait semblé un bon compromis à l'époque : tu t'éloignais du foyer familial, tout en restant dans un Etat culturellement proche du Texas qui t'avait vu naître et grandir. C'est à ce moment-là que tu l'as perdu. Votre prochaine rencontre n'aurait lieu qu'une dizaine d'années plus tard. Sans aucun doute, les choses auraient pu être toutes autres. Si Bron n'avait pas disparu de ta vie, tu n'aurais peut-être pas pris ce chemin. Souvent, on avait plaisanté sur le fait que tu finirais par l'épouser - possibilité que tu avais longtemps gardé dans un coin de ta tête, sans y songer sérieusement mais sans l'écarter. Alors sans doute, tu serais devenue professeur d'Histoire dans le lycée que vous aviez fréquenté, et tu serais la mère de déjà trois ou quatre gosses - cette pensée te levant le cœur à l'idée des dommages irréversibles sur ton corps. Ta vie aurait pu être bien différente si Bron et toi étiez restés liés, comme tu le pensais à l'époque. Aujourd'hui, tu n'es que colère en ce qui le concerne, et cela semble réciproque. « Non ça si j’ai bien compris c’est ta spécialité, t’arnaques et tu baises ... Ton père doit être si fier de toi. » Tu hausses les épaules, prenant sur toi pour ne pas lui sauter à la gorge. Il y a longtemps qu'ils ont compris que tu ne reviendrais pas. Tu avais eu besoin d'espace. Puis, tu étais partie pour de bon. La Vera qu'ils avaient connu n'était déjà plus là. Il n'y avait pas de place pour eux dans cette vie. Tu avais décidé de vivre au jour le jour. Pas d'emploi fixe, pas d'adresse. Seulement des opportunités, et la liberté de faire ce que tu voudrais, là où tu le voudrais. La possibilité de rouler jusqu'à Vegas et y claquer l'ensemble de tes économies, sachant combien il serait facile de te refaire. Plus que l'ivresse du jeu, tu aimais l'absence de contraintes. « Qu'est ce que tu veux que je te dise ? Que je ne suis pas quelqu'un de bien et qu'ils ne méritaient pas ça ? Garde ta compassion pour quelqu'un d'autre. » Ton rapport à tes parents a toujours été compliqué. Aujourd'hui encore, il t'est difficile de regarder en arrière sans rancœur. Tu as beau te dire qu'ils ont fait du mieux qu'ils ont pu, tu n'arrives pas à regretter. Même à la pensée qu'ils te croient morte, tu n'as pas une larme de compassion pour eux. Tu en es même soulagée. Les choses te semblent plus simples ainsi. Ce n'est pas eux, que tu as craint de trouver un jour sur le pas de ta porte. Vince, puis les flics te fichaient la trouille. Des mois durant, tu as fait des cauchemars dont tu ne te réveillais qu'en pleurant. La peur de mourir, la peur d'être retrouvée. Tu voulais vivre, et Bron avait été ta carte de sortie à l'époque. « Comme si j’avais le choix. J’ai annoncé assez de décès dans ma vie sans vouloir être celui qui allait aller sonner chez ton père pour lui annoncer que tu étais morte, parce que je n’avais pas voulu t’aider. Mais tu m’as raconté une sacré histoire ce soir-là Vera... Tu étais une victime mais seulement jusqu’à un certain point. » Il t'avait percée à jour. Bron n'était pas un idiot. Tu avais seulement eu de la chance. La chance qu'il était prêt à t'aider. La "chance" que ton altercation avec Vince t'avait laissée rouée de coups, donnant du crédit à la situation que tu lui avais décrit. Tu avais été victime jusqu'à un certain point. Tu avais choisi la situation dans laquelle tu t'étais retrouvée. Il y eut un temps où tu aimais Vince. Puis, tu avais retourné ta veste. Tu avais réfléchi à comment te sortir de cette situation, mais tout avait dérapé et tu t'étais enfuie avec vos gains. Parce que c'est toi, ça. Fuir. Encore et toujours. Lorsque les choses tournent mal, tu disparais. Tu n'étais pas heureuse alors tu as coupé les ponts avec ta famille et tes amis. Tu l'as été un temps, tu as cru avoir trouvé un sens à ta vie lorsque tu as connu Vince, puis lorsque tu as compris dans quelle merde tu t'étais fourrée, tu as fui de nouveau. « Peut-être. Mais c'est ce qui nous garde en vie, tu ne crois pas ? » Question rhétorique. Tu ne crois plus vraiment en la bonté humaine. La gentillesse désintéressée. Tu crois l'humanité avide, calculatrice, parfois menteuse et manipulatrice comme tu l'es devenue. Ta compréhension de l'être humain est ce qui t'a gardée en vie. Rationalité contre passions. Tu réfléchis là où trop réagissent avec le cœur. C'est ce qui t'a permis de tout reconstruire, ailleurs. L'idée que Bron sache ce que tu es réellement te rend malade. Tu t'es efforcée de cacher qui tu es. Tu supportes de moins en moins le poids de ce passé. Et le voir ici t'oblige à revivre tout ça, de nouveau. « C’est une menace ? Je ne sais pas à quoi tu joues ici, ni qui tu fuies Vera mais je peux le découvrir, et contacter mes amis ... Mais soit certaine d’une chose, tant que les secours ne sont pas sur cette plage je ne te connais pas et tu ne me connais plus. Les enjeux te dépassent et tu ne veux pas être celle qui me menace. Crois-moi sur parole. Mais celui de nous deux qui a le plus à perdre Beth, c’est toi. » Si tu es de ces femmes qui invectivent et menacent, tu n'as pourtant jamais accepté d'en recevoir. Quant à la proximité physique que Bron t'a imposée, tu ne la supportes plus tant elle te paraît oppressante. Cet homme, tu en es venue à le craindre alors que longtemps, tu le pensais te protéger de tout. C'est sans doute pour cette raison que ta main vient s'abattre sur son visage, ton autre bras profitant du choc pour te dégager. Tu sais que tu ne fais pas le poids, ton seul atout est la rapidité que t'offre ton corps. Tu recules, tu as du mal à respirer. « Ne t'avise plus jamais de faire ça. » Pour ton bien comme pour le mien.
Bronislav G. Petrovitch
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Mer 19 Déc - 20:06

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Est-ce que c’était à elle que tu n’arrivais pas à pardonner ce qu’elle était devenue ? Ou était-ce à toi que tu en voulais, pour avoir été berné et l’avoir aidé à échapper à la justice ? Les marques sur ses bras n’étaient pas feintes, ni la peur dans ses yeux cette nuit-là. Pourtant tu savais qu’elle s’était servie de toi, de tes contacts. Mais l’ami que tu avais été autrefois pour elle te rappelait qu’elle n’avait aucun moyen de savoir que tu disposais de l’influence pour lui offrir une nouvelle vie. Après tout aux yeux des « non-initiés » tu étais un flic comme un autre, un inspecteur de la police, tu n’avais rien de spécial. Seule ta famille et quelques collègues savaient qui tu étais, ce que tu étais plutôt, quels risques tu prenais et la raison de tes silences, de tes absences. Elle était venue chercher l’ami et c’était celui qu’elle avait trouvé cette nuit-là. L’ami. Mais ensuite, ensuite tu avais senti s’instiller en toi le doute, insidieux mais persistant, le sentiment d’avoir été utilisé. Peut-être parce qu’elle avait accepté si facilement la close que tu avais attaché à ton aide : qu’elle disparaisse, de ta vie y compris. Peut-être. Quoi qu’il en soit sa simple présence ici menaçait des années de travail, si Alexeï était encore en vie, s’il comprenait que toi et elle étiez liés. S’il n’avait ne serait-ce qu’un doute, tout était terminé. Et peut-être était-ce une raison suffisante pour raviver ta colère envers elle. « Peut-être. Mais c'est ce qui nous garde en vie, tu ne crois pas ? » Peut être n’avait-elle pas tort. Il fallait faire le nécessaire pour rester en vie. Et dans l’état actuel des choses, alors que vos chances d’être secouru décroissait au fil des heures ; tu devais penser à ta survie. Et à la préservation de ton secret, le temps d’être certain du sort qu’avait connu Alexeï. Robyn avait découvert tes tatouages et sa réaction t’avais fait comprendre que révéler ta véritable identité serait beaucoup plus difficile ici, sans badge, sans justificatifs d’aucune sorte. Ces tatouages sur tes bras étaient des motifs d’accusations, autant de crime à retenir contre toi. Et finalement ... Il n’y avait qu’elle, preuve vivante que tu étais quelqu’un d’autre, quelqu’un de juste, de bon. Quelqu’un que tu lui avais demandé d’oublier, de rayer de sa vie lorsqu’elle était devenue une autre. Et tu comprenais à présent qu’elle ne te serait probablement d’aucune aide si les choses se corsaient pour toi. Car révéler qu’elle te connaissait lui demanderai de laisser derrière elle cette vie qu’elle s’était battit pierre après pierre. Qu’aviez-vous en commun désormais ? Des souvenirs, des moments extraits du passé, quelle importance aurait-il à présent ? Tu te trouvais si proche d’elle que tu distinguais les paillettes dorées dans ses yeux bruns. Avait-elle encore quelque chose en elle de la fille qui t’avais défendu un jour dans une cour de récréation ? Gardait-elle en elle la trace de vos rires, de vos engueulades, de vos soirées dans cette cabane dans les arbres trop petite pour vous ? Se souvenait-elle du sourire de ta mère et du rire tonitruant de ton père lorsqu’elle dinait avec vous plutôt qu’avec sa famille ? Savait-elle quelle souffrance elle avait causé dans ton foyer lorsqu’elle avait disparue de vos vies ? Avait-elle conscience que ta mère gardait toujours un couvert pour elle les soirs de fêtes, dans le cas où elle pousserait la porte, après des années d’absence ? En douze ans elle n’avait que peu quitté tes pensées, elle avait toujours été là, dans un coin de ton esprit. Tu la voyais dans presque chaque photo qui ornait les murs de la maison de tes parents, elle était aussi dans la majorité de tes souvenirs d’enfance, d’adolescente, avant de disparaitre. Elle t’avait manqué durant toutes ces années, et tu savais, contrairement à tes parents, que Vera ne reviendrait pas. Pas la Vera que tu avais connue. Cette femme devant toi t’étais aussi inconnue que n’importe quel passager de ce vol. Tu ne savais pas ce qu’elle était devenue, tout ce que tu savais d’elle c’était son nouveau nom et ce que tu avais lu dans son casier judiciaire. Alors qui était cette femme ? Pourquoi avais-tu le sentiment qu’il fallait lui faire peur pour qu’elle se taise ? Pour qu’elle comprenne ? Sa réaction ne t’étonna pas. La gifle vint comme prévu mais tu n’as pas réagi, la laissant se dégager alors qu’il aurait été si facile de la retenir. De continuer. Mais cette femme si elle t’était étrangère, elle arborait le visage de l’enfant, l’adolescente, la jeune fille, la femme avec qui tu avais grandi. Un visage auquel tu avais fait confiance une grande partie de ta vie. « Ne t'avise plus jamais de faire ça. » Sa respiration est hachée, ses yeux agrandis par une peur qui n’est pas feinte. « Je ne peux pas te promettre ça Vera.... La seule chose que je peux te promettre, c’est qu’ici, toi et moi, on ne se connait pas. Rappel toi de ça. Tu voulais un nouveau départ ? Le voilà. »
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Lun 24 Déc - 17:42

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Tu n'as jamais vraiment réfléchi aux conséquences qu'auraient tes actes sur eux. Ceux que tu avais laissé derrière toi. Tu avais changé de vie. Sans te retourner. Tu avais désespérément besoin de t'amuser. Tu voulais te sentir vivante. Trop peu, tu as pensé à eux. Lorsque tu as revu Bron, il y a de cela plusieurs années, tu n'as pas pris immédiatement conscience de ce qu'il te demandait. De la peine que tu avais pu causer. Tu as disparu dans la nature. Il y avait pourtant eu des signes avant-coureurs. Tu n'avais pas pété un plomb, tu n'avais pas agi sur un coup de tête. Partir avait été une longue réflexion. Conséquence de l'ennui. Ta distance avec toute structure familiale, religieuse. Isolée, il n'avait plus tardé à n'y avoir que toi. Toi seule qui comptait. Tu étais partie sans un égard pour eux. Et tu en mesures les conséquences aujourd'hui. Tout ce à quoi tu as renoncé, tu l'as en face de toi. Tu constates seulement maintenant le fossé creusé entre vous. Tu n'as rien fait contre cela, et ce que tu as sous les yeux te glace le sang. Il te renvoie à tous tes doutes, toutes tes craintes. Ta réaction n'a pas tardé, ta main s'est abattue sur son visage, te dégageant de ce que tu craignais devenir une étreinte mortelle. Tu recules, constatant ce que tu viens de faire. La peur sur ton visage laisse progressivement place à l'horreur. Tout ce que tu as refoulé te revenant. Cet homme que tu avais tant de mal à reconnaître. Si proche et si différent à la fois. Cet homme qui te connaissait par cœur, et qui semble encore mieux te connaître aujourd'hui. A-t-il eu vent de tes méfaits ? Sans aucun doute. Il t'a cernée, il t'a percée à jour. Tu n'as plus rien à voir avec l'enfant qu'il a connu, la jeune femme que tu étais devenue. Mais ça n'a plus tellement d'importance, parce que tu as le sentiment d'être revenue des années en arrière. Ta main te brûle, ton geste te dégoûte. Et pourtant, son regard te terrifie. Juge de ce que tu es devenue. « Je ne peux pas te promettre ça Vera.... La seule chose que je peux te promettre, c’est qu’ici, toi et moi, on ne se connait pas. Rappel toi de ça. Tu voulais un nouveau départ ? Le voilà. » C'était ce que tu voulais. Un nouveau départ. Recommencer. Encore. Ailleurs. Tu avais embarqué sur ce vol pour tout recommencer, une nouvelle fois. Tu voulais vivre. Tu voulais oublier cette vie. Oublier là d'où tu viens. Ta vie d'avant n'avait que peu d'importance. Ta vie d'adulte n'avait été qu'une succession d'erreurs. Tu pensais pouvoir passer outre. Peut-être étais-tu trop cassée pour cela. Peut-être, que finalement tout cela n'était qu'illusion. Tu ne peux pas échapper à ton pire ennemi, parce que cet ennemi, c'est toi. « Très bien. » C'est tout ce que tu peux espérer : gagner du temps. Tu ne crois pas que votre sauvetage sera pour demain. « Mais je sais que tu caches quelque chose, et tôt ou tard je le découvrirai, » murmures-tu avant de disparaître dans l'obscurité.

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