ELLIE ❱ LEAVES A MEMORY

Âge et date de naissance ✈ 37 ans, Ellie est née en Alaska, où ses parents effectuaient une mission de vaccination dans les villages isolés par la neige, elle est donc née au cœur de l'hiver le 1er Janvier 1981 ; Nationalité ✈ Ellie est d'origine américaine ; Lieu de résidence avant le crash ✈ Elle s'est établie à Baltimore avec sa famille, malgré le divorce elle est restée vivre là où elle travaille ; Situation familiale avant le crash ✈ Divorcée depuis deux ans et mère de deux enfants, un garçon et une fille : Alana qui a 8 ans et Jack âgé de 5 ans ; Signes particuliers ✈ Une cicatrice infime près du pubis, résultat d'une dernière grossesse particulièrement difficile s'étant terminée par une césarienne en urgence ;  Armes possédées ✈ Il ne s'agit pas vraiment d'une arme mais Ellie a pu récupérer un scalpel dans une trousse de médecin disponible dans l'avion. ; Groupe ✈ GAMMA ; lieu du crash ✈ Plage Nord, elle était à l'avant de l'avion lors de l'accident ; Avatar ✈ Sophia Bushi.

JOURNAL DE BORD D'ELIZABETH MONROE - CRASH J+9

Depuis que je suis toute petite, on m'a toujours dis que je ferai un excellent médecin. Déjà à l'âge de quatre ans je m'occupais de panser mes ours en peluche qui avaient eu quelques "accidents" entre les mains de mon frère aîné un brin trop énergique. J'aimais prendre soin des autres, comprendre comment fonctionnaient les choses, comment on pouvait les réparer. Alors mes parents plaisantaient en disant que je deviendrais chirurgienne ou mécanicienne, tout dépendrait de si je craignais le sang. Et ils n'avaient pas tort finalement, d'aussi loin que je me souvienne, je rêvais de devenir médecin. Pourtant personne parmi mon entourage n'exerçait cette profession, j'aimais prendre soin de ceux qui m'étaient chers. Je voulais être médecin, chirurgien. Rien d'autre. Je ne voulais pas être une épouse ou une mère. Je voulais être chirurgienne. Et maintenant que je suis ici, seule, sur cette île, chirurgienne. Maintenant que j'ai perdu Neal dans ce crash. Maintenant que cela fait plus d'une semaine que nous sommes là. Je me rends compte que je voudrais être une mère, pas une épouse, seulement une mère... En m'embarquant sur ce vol je n'ai pas pensé à mes enfants, à Alana et Jack. Je les ai laissés derrière moi. Pour mener un nouveau défi... Je n'ai pas pensé qu'ils pourraient perdre leur mère. J'ai sacrifié mes enfants ... Et sans Neal, je me sens seule. Seule avec mes regrets…

PREMIÈRE ANNÉE DE MÉDECINE - BALTIMORE (20 ANS)

Les femmes étaient peu nombreuses dans cette promotion de futurs médecins. Elles étaient à peine une dizaine. Et si Ellie était plutôt du genre sociable et amicale, elle savait qu'il ne fallait pas se lier trop fortement avec ces camarades de promotion car à la fin de l'année universitaire, l'amphithéâtre serait au trois quart vide. La première année était dure, elle visait à recaler ceux qui ne disposaient pas du niveau suffisant, des compétences, de l’endurance pour subir les années d'études, puis l'internat de médecine. Ellie savait qu'il ne s'agissait pas d'une année facile, qu'il faudrait travailler dur, s'investir, ne pas se laisser décontenancer par le machisme de certains professeurs ou camardes de promotion. Sa mère lui avait appris à défendre ces convictions, son père à croire en son potentiel. Elle avait fait du bénévolat dans des dispensaires, été pompier volontaire dans sa petite ville proche de Baltimore. Elle y arriverait. Elle ne se laisserait pas abattre par ceux qui disaient que les femmes s’orienteraient probablement vers l'obstétrique, la gynécologie ou la pédiatrie. Non Ellie ne s'intéressait pas à tout cela, bien qu'elle trouve ces spécialités intéressantes et challengeantes, non Ellie voulait devenir chirurgienne cardio-thoracique. Elle se battrait pour y arriver, pour intégrer le service du Docteur Brooke Plenfield, une des chirurgiennes cardio-thoracique les plus brillantes du pays. Qu'importe le temps que cela prendrait, les difficultés, les sacrifices. Elle serait chirurgienne, une des meilleures. C'était tout ce qu'elle désirait. Tout.

DEUXIÈME ANNÉE DE CLINICAT - BALTIMORE (25 ANS)

Il était tard et Ellie était épuisée. Pourtant elle avait accepté de prendre une troisième garde pour assister le titulaire de garde de chirurgie thoracique. Elle était sur le pont depuis plus de quarante-huit heures, elle s'était octroyée deux heures de sommeil dix heures plus tôt. Le café était son meilleur allié mais là encore, la fatigue commençait à chasser tous les effets bénéfiques de cette drogue sublime qu'était la caféine. Elle se tenait face à l'ordinateur du service, rentrant des conclusions d'opération confiées par son titulaire Adam Moore. Ellie envisageait sérieusement d'essayer de dormir les yeux ouverts lorsque son biper sonna, informant l'équipe de garde que leur présence était demandée aux urgences. Le médecin urgentiste leur présenta le cas, une jeune fille de dix ans qui s'était évanouie en cours de sport et qui présentait une arythmie inquiétante. Il avait fallu la choquer deux fois durant le transport car elle s'était enfoncée. Alors que le titulaire te faisait énumérer les causes possibles, les examens, vous aviez pris la direction du box des urgences où la petite fille était en surveillance constante. Un homme se tenait près du lit de l'enfant, il devait être un peu plus âgé qu'Ellie, proche de la trentaine. Un style un peu old fashion : veston, chemise, cravate, pantalon en tweed, des lunettes à montures écailles sur le nez, les cheveux décoiffés par le passage machinal de sa main. Il avait l'air tendu, pourtant il souriait à l'enfant pour la rassurée et lui parlait avec douceur. Ces yeux bruns fouillèrent instantanément les siens dès lors qu'ils franchirent la porte. Son titulaire lui laissa effectuer les premiers examens, Adam était un titulaire génial, prêt à enseigner, accompagnant ces étudiants au lieu de les enfoncer. Il était l'élève "star" de Brooke Plenfield et pas pour rien. Il était brillant et Ellie était heureuse de travailler sous sa supervision. Surtout qu’homosexuel assumé il n'attendait rien d'elle, contrairement à d'autres titulaires qui pensaient que les nouvelles internes pouvaient être des substituts sexuels à la masturbation solitaire en salle de garde. Old Fashion ne la quittait pas des yeux alors qu'elle effectuait sur la jeune fille des examens, étudiant les résultats de l'électrocardiogramme. Elle s'adressa à lui alors qu'elle devait l'interroger sur les antécédents médicaux de la petite fille. "Il y a-t-il dans votre famille des antécédents de problèmes cardiaques Monsieur Jonhsnon ? Il serra la main de la petite fille en souriant. "Je ne suis pas le père de Marissa, je suis son professeur de musique, elle a été victime de malaise durant notre cours particulier, j'ai prévenu ses parents et je lui tiens compagnie jusqu'à leur arrivée. Je m'appelle Jay Monroe." Se présenta-t-il en souriant. Ellie ne le savait pas encore alors, mais l'état de la petite Marissa nécessiterait une longue convalescence à la suite d'une transplantation, elle passerait près de six mois en service de cardiologie, aux bons soins d'Ellie. Spencer Monroe passerait régulièrement distraire son élève préférée et charmée l'interne en médecine particulièrement séduisante qui s'occupait de la petite fille. Jusqu'au jour où il l'inviterait à boire un café ... Un café qui entraînerait moins de huit mois plus tard .... Un mariage.

DEUXIÈME ANNÉE DE SPÉCIALISATION - BALTIMORE (29 ANS)

"Docteur Monroe, il y a quelqu'un pour vous à l'accueil." Elle venait de sortir d'une opération de six heures. Ses pieds la torturaient, elle rêvait de s'asseoir et qu'on lui masse les chevilles. Elle a résolu depuis longtemps le souci de sa vessie capricieuse, les couches gériatriques étaient devenues ses amies lors de son internat. "Merci Henri, je m'y dandine de ce pas..." Elle soupire et enlève de ses cheveux nattés et rassemblés en chignon le calot de chirurgien qui les recouvre. La tenue de chirurgien bleu pétrole moule le ventre rebondit qu'elle ne peut plus cacher depuis des mois. Bien que très proche du terme, elle avait refusé un congé maternité anticipée proposé par le chef de cardiologie, préférant continuer de travailler jusqu'à ce que son ventre l’empêche de se pencher sur une table d'opération. La fatigue se fait cruellement sentir depuis quelques semaines, la petite fille qu'elle porte dans son ventre semble avoir compris que durant les opérations elle doit se tenir tranquille, mais dès qu'Ellie quittait un bloc, la petite boxeuse faisait des siennes. Massant son ventre d'une main douce, répondant aux coups de pieds énergiques de sa fille, elle prit l'ascenseur menant à l'étage du dessous, pour se présenter à l'accueil du service de chirurgie cardio-thoracique. Spencer était accoudé au comptoir d'accueil, discutant plaisamment avec les infirmières, son mari était la coqueluche des infirmières depuis leur mariage, il apportait toujours avec lui de quoi assouvir leurs envies de sucres, ce qui faisait de lui le mari idéal. Il la scanna en regardant par-dessus ses lunettes, vérifiant que tous les membres de sa femme étaient en place mais aussi analysant son état de fatigue. Il veillait sur elle jalousement depuis qu'ils avaient appris qu'elle était enceinte. Elle n'était pas étonnée de le trouver là, sa garde s'achèverait dans une demi-heure, il était venu la récupérer, lui évitant de conduire sur une longue distance après une journée harassante. "Alors est-ce que c'était une journée où Super Mama a sauvé des vies ?" Lui demanda-t-il en passant un bras d'elle pour l'enlacer. "Docteur Super Mama je te prie. J'ai bientôt fini ma garde ... Et je rêve d'un massage de pied." Lui avoua-t-elle en l’entraînant en direction de la salle de repos des titulaires. Le rire de son mari lui réchauffa le coeur. Elle n'était pas très enthousiaste à l'idée d'avoir un enfant avant d'avoir terminé sa résidence et donc sa spécialisation, le Docteur Plenfield n'était pas de celle qui envisageait qu'un enfant malade soit une cause valable d'absence. Mais Spencer avait décidé de prendre un congé le temps d'élever leur fille. Il donnerait des cours particuliers chez eux et veillerait sur Alana. Tout se passerait pour le mieux. Et elle le savait, elle aimait déjà ce bébé qui viendrait bientôt au monde.

TITULARISATION - BALTIMORE (32 ANS)

"C'est parce que je suis une femme, O'Connell a un problème avec le fait que je sois une femme et enceinte." Ellie tempêtait en salle de garde en compagnie de son collègue et ami Adam. Une nouvelle fois Ellie avait été l'objet d'une surveillance accrue durant sa dernière intervention, les huiles se glissant dans la vigie durant toute la durée de l'opération. Cela la rendait folle. "Brooke va prendre sa retraite dans moins de dix ans, elle n'arrête pas de le répéter, ils n'envisageront jamais ma candidature... Tout cela parce que je suis une femme qui fait carrière alors qu'elle aurait mieux fait de se réserver à la pédiatrie et pondre une tripotée de gamins." Elle posa les mains sur son ventre comme pour protéger son fils de ses paroles. "Je ne dis pas ça pour toi Jack, maman est seulement énervée." Adam éclata du rire tonitruant qui était le sien.
"Je suis black et homo, Ellie j'ai encore moins de chance que toi de devenir le futur chef de la cardio si ça m'intéressait. Sauf pour un coup de pub. Ce sont des dinosaures, ils ont été bluffés par Brooke mais ils pensent qu'elle est un génie parce qu'elle n'a pas engendré de petits Brooke. Il te reste du temps pour leur montrer qui tu es... Maintenant arrêtes de t'agiter, assis-toi et file moi tes pieds, j'ai dit à Spencer que je t'obligerai à surélever tes pieds au moins une fois par garde...." En grommelant elle se laissa tomber dans le fauteuil face à son ami et hissa ses jambes sur les genoux d'Adam dont le sourire apaisa un peu la tempête qui rugissait en elle. Elle n'avait pris que les dix jours obligatoires après la naissance d'Alana, elle était enceinte de sept mois de Jack et n'avait pas pris une journée de congé depuis la naissance de sa fille, mais ça ne suffisait pas à ces dinosaures misogynes. Brooke l'envisageait et la formait donc pour devenir son successeur. La plus jeune chef de la cardio qu'aurait connu l’hôpital John Hopkins de Baltimore. Elle soupira de bonheur lorsqu'Adam s'employa à lui pétrir les orteils, un petit gémissement lui échappa même lorsqu'il appuya sur son talon. C'est dans cette position, les yeux mi-clos encore brillants de fureur qu'elle fit la connaissance de Neal Sinclair, nouveau pédiatre de l’hôpital lorsque celui-ci fit son entrée dans la salle de repos des titulaires. Décidément, elle avait l'air de se montrer sous son meilleur jour.

ACCOUCHEMENT EN URGENCE - BALTIMORE (32 ANS)

"Ellie, tu es en détresse cardio-respiratoire, le bébé aussi, on ne peut plus l'attendre." La main d'Ellie broie la sienne, elle sait qu'il a raison. Elle sait qu'il pense avant tout à elle et au bébé. Pourtant la panique et la douleur la rendent incapable de prendre une décision. Elle est une femme forte. Entêtée, volontaire, courageuse. Mais face à la douleur de l'accouchement, une douleur violente qui est survenue avec deux mois d'avance, à la peur de perdre son bébé, à l'angoisse d'accoucher sans que Spencer soit là. Elle est incapable de prendre une décision. La bouche couverte par un masque à oxygène ses yeux terrifiés cherchent une réponse dans ceux de Neal qui se laisse broyer copieusement la main sans rien dire. C'est fou comme il a pris rapidement de l'importance dans sa vie, alors qu'il est là depuis moins d'un an. Il est devenu son ami, un des meilleurs. Un soutient, un pilier. Spencer l'adore lui aussi, Alana le considère presque comme son oncle. "Reste avec moi. S'il te plait, ne laisse pas mon bébé mourir, Neal. Je ne veux pas qu'il meurre." Elle ne supplie jamais. Elle ne pleure jamais. Mais elle ne s'est jamais sentie aussi vulnérable qu'aujourd'hui. Lorsque la douleur lui a cisaillé le ventre au bloc. Lorsqu'elle a tenté de continuer à opérer en faisant abstraction de la souffrance. Lorsqu'elle s'est effondrée au sol, que l'humidité entre ses jambes s'est avéré être du sang. Lorsqu'ils l'ont emmené en obstétrique en urgence pour lui annoncer qu'elle devait accoucher aujourd'hui, par césarienne, afin de sauver son fils, et éviter qu'elle-même ne meure. "J'ai peur Neal. S'il te plait. Reste avec moi." Sa main se referme sur celle de Ellie. "Tout va bien se passer Ellie, je vais prendre soin de ton bébé. Tout va bien se passer." Ensuite ce fut le trou noir.

[...]

Jack était là. Derrière une vitre. Séparée d'Ellie par une simple cloison de verre et pourtant si loin. Elle avait émergé de l'anesthésie, complètement paniquée. Son ventre était vide de la présence rassurante de son enfant. Elle souffrait, les points posés avec précision sur son pubis étaient douloureux. Elle avait l'impression d'être passée sous un camion. Et pour la première fois depuis longtemps, elle questionna ses propres décisions. Elle avait failli perdre Jack. Il était là, à quelques mètres, au chaud dans sa couveuse. Elle le voyait, il bougeait lentement les jambes. Il semblait si petit. Elle venait d'ouvrir les yeux et déjà elle ne voyait que lui. Une pression sur sa main lui fit tourner lentement la tête de l'autre côté du lit. Neal était là, assis près d'elle, l'air serein. "Il va bien. Il a juste besoin d'un peu d'aide du respirateur pour que ses poumons se développent totalement, mais il ira bien Ellie. Il va bien." Les larmes affluèrent, douloureuse. Son fils allait bien. Doucement Neal chassa ses larmes de la pulpe de son pouce. "Spencer sera bientôt là. Tout va bien se passer Ellie, tu seras de retour dans très peu de temps. Tu verras."

DIVORCE IMPRÉVU - BALTIMORE (35 ANS)

Le coursier était venu sur son lieu de travail. Il l'attendait à la sortie d'une opération compliquée, longue et éreintante pour Ellie. En acceptant le pli, elle avait cru qu'un patient l'avait assigné en justice, bien qu'irréprochable lors de ses opérations, personne n'était à l'abri d'un patient mécontent. Elle était assise à son bureau, sous le choc, les papiers étaient étalés devant elle. Pourquoi avait-elle pensé à un procès pour faute professionnel avant d'envisager que son mari puisse demander le divorce ? Parce qu'il n'y avait eu aucun signe avant-coureur... N'est-ce pas ? Tout allait bien entre eux... N'est-ce pas ? Elle contemplait son alliance, ces mains posées à plat sur les papiers de l'avocat. Son mari avait demandé le divorce. Spencer Monroe, l'homme qu'elle aimait depuis plus de dix ans, le père de ses deux enfants ... Il demandait le divorce. Il n'en avait jamais parlé, il n'avait jamais évoqué ne serait-ce que l'idée d'aller voir un conseiller conjugal. La stupéfaction céda la place à la colère. Ils avaient fait l'amour le week-end dernier, ils avaient brunché avec les enfants, partagés des éclats de rire, des sourires complices puis ... Puis elle avait dû partir en urgence pour l'hôpital. Et soudain, elle comprit. Les petits reproches sur ces gardes interminables, la volonté de Spencer qu'elle soit là pour coucher les enfants, conduire Alana à l'école... Ces petits détails qui rendent un couple fragile. Des détails qu'elle n'avait pas vus. Pas comprit. Lorsque la porte de son bureau s'ouvrit sur un Neal portant deux goblets de café fumant, elle leva les yeux de son alliance, le visage décomposé. "Spencer demande le divorce."

DÉPART - WASHINGTON D.C (37 ANS)

"Et soyez sages avec Papa. Ecoutez votre nounou, si je reçois un texto Alana au sujet d'une énième plaisanterie, tu verras de quel bois se chauffe ta mère jeune fille" Elle serait fort ces enfants dans ses bras tout en les sermonnant. Spencer se tenait en retrait à quelques mètres. Il était encore douloureux de le voir, si épanoui, si serein. Douloureux d'envisager qu'il fréquentait quelqu'un alors que de son côté Ellie n'en était pas encore capable. Douloureux de savoir que malgré un jugement à l'amiable et une entente "cordiale" il voyait plus les enfants qu'elle et en avait la garde principale officieusement car ton travail ne te permettait pas de passer toutes tes nuits avec eux. Elle venait chez lui, leur ancien chez eux, chercher les enfants pour les amener dans son nouveau chez elle. Cela aussi était douloureux. Et l'absence de promotion, le divorce encore trop fait, l'annonce de Spencer de sa nouvelle relation ... Elle s'appelait Jennifer, elle était libraire jeunesse, blonde, souriante, douce, disponible. Spencer avait proposé à Ellie de la rencontrer et ensuite de la présenter ensemble aux enfants après son retour aux Etats-Unis. Jennifer. Bon dieu, encore une raison de prendre du recul en accompagnant Neal. Neal qui câlinait aussi ses propres petits bouts et prodiguaient des conseils. Il était un super oncle/papa de remplacement pour ces neveux et nièces. Même s'il doutait de lui. Ils avaient traversé ensemble le divorce d'Ellie puis la perte de la soeur de Neal. Ils étaient devenus encore plus proche. Elle n'avait pas hésité lorsqu'il lui avait proposé l'aventure "bout du monde". Même si elle devrait quitter ces enfants, elle avait besoin de faire le point, sur sa carrière, sur sa famille, sur sa relation avec Spencer, loin de son quotidien. "On t'aimes maman." Elle les serra fort une dernière fois et sourit à Spencer, un sourire qui n'atteignait plus ses yeux désormais, avant de s'éloigner en compagnie de Neal vers leur porte d'embarquement. Gentleman, il lui tandis un mouchoir en tissu pour qu'elle essuie les quelques larmes qui roulaient sur ses joues. "J'ai horreur de prendre l'avion, ce que je ne ferai pas pour toi franchement !"

Il parait que madame veut une validation en bonne et due forme ?    

Plus sérieusement, ta fiche est parfaite, tu as très bien cerné le personnage d'Ellie et ta plume est divine, comme d'habitude     Puis j'adore toutes les références avec les prénoms que tu as choisi    
Par contre, je te laisse choisir le groupe parce que tu es pile poil entre les Gammas et les Betas

Tu fais maintenant officiellement partie des passagers du vol 310. Malheureusement, comme tu le sais, ton vol n'arrivera jamais à destination et tu vas donc te retrouver sur une île déserte, au milieu d'autres passagers aussi perdus que toi.

Pour survivre, rien de mieux que de nouer des liens avec les autres survivants : n'hésite pas à créer ton journal de bord et construire ton abri sur la plage.

Tu fais partie des passagers de l'avant de l'appareil : pour faire tes premiers pas sur l'île, rendez-vous sur la plage nord. Tu pourras y décrire ta réaction en apprenant ce qui est arrivé à ton avion et demander de l'aide aux autres passagers si tu es blessé.

Enfin, n'hésite pas à rejoindre les autres passagers dans le flood, lieu où tu pourras discuter ou établir des théories folles sur l'île. Tout le monde sera ravi de t'accueillir ! En cas de question ou de problème, tu peux également contacter un membre du staff par message privé, il te guidera et répondra à tes questions.

Il me reste à présent à te souhaiter un très bon jeu sur SOS... et te dire bon courage pour ce qui t'attend